87
Jean-Baptiste ISABEY Nancy, 1767 - Paris, 1855
Portrait de Louise d’Orléans, reine des Belges (1812-1850) portant un chapeau noir avec voile de gaze, devant un fond de ciel nuageux
Estimation :
10 000 € - 15 000 €
Vendu:
49 856 €

Détails du lot

Portrait de Louise d’Orléans, reine des Belges (1812-1850) portant un chapeau noir avec voile de gaze, devant un fond de ciel nuageux
Aquarelle et gomme arabique sur papier-vélin, de forme ovale

Signé et daté ‘J. Isabey / 1832’ à gauche


Dans un cadre à chevalet en laiton doré à décor de ruban

Inscription gravée au dos : ‘S. M. Louise / Reine des Belges. / Collon S.A.R. / Mme la Duchesse de Vendôme / Collon E. de Coussemaker’


Portrait of Louise d'Orléans, Queen of the Belgians (1812-1850), watercolour and gum arabic on vellum paper, signed and dated, by J.-B. Isabey

5.31 x 3.74 in.


9.5 cm x 13.5 cm
Provenance :

Collection du duc de Vendôme en 1912 ;

Collection de la duchesse de Vendôme en 1913 ;

Collection E. de Coussemaker ;

Collection Pierre Jourdan-Barry (1926-2016) ;

Puis par descendance ;

Collection particulière, Belgique

Expositions :

Exposition de la miniature, Bruxelles, Hôtel du baron Goffinet, 1912, n° 887 (prêté par le duc de Vendôme)

 

Bibliographie :

Paul-André Lemoisne, « Le portrait-miniature en France de la Régence au règne de Louis-Philippe », L’exposition de la miniature à Bruxelles en 1912, Bruxelles et Paris, 1913, p. 81, pl. XL, fig. 183

Luigi de Mauri, L’Amatore di Miniature su Avorio, Milan, 1918, pl. XLVI

Leo R. Schidlof, La miniature en Europe au 16e, 17e, 18e et 19e siècle, Graz, 1964, volume I, p. 409 (qualifiée de « très bonne »)

Commentaire :

Oeuvre en rapport :

Une réplique de notre miniature est conservée au Musée d’art et d’histoire de Genève (inv. AD 832)


L’exposition Louise d’Orléans, première reine des Belges, un destin romantique qui se déroule actuellement au château de Chantilly (19 octobre 2024 – 16 février 2025) relate à merveille la vie de cette princesse d’Orléans, aînée des filles du roi Louis-Philippe et de son épouse Marie-Amélie, qui fut une princesse européenne au cœur de la diplomatie internationale comme l’atteste sa volumineuse correspondance. Le lot 86 la représente comme une princesse dont le mariage est incertain alors que notre lot 87 illustre sans doute le départ vers la cour de Bruxelles après son mariage en 1832. Coiffe de voyage au vent sur un fond de ciel aux tonalités romantiques : voilà bien un portrait en miniature susceptible de cultiver le mythe de la princesse éloignée de sa famille.



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