Paris, Robert Estienne et Guillaume Morel, 1556.
Les Odes d’Anacréon Teien, traduites de Grec en Francois, Par Remi Belleau de Nogent au Perche, ensemble quelques petites hymnes de son invention.
Paris, André Wechel, 1556.
2 ouvrages en un volume in-8, maroquin brun, triple filet doré, médaillon ovale feuillagé doré au centre des plats, dos à 5 nerfs orné, dentelle intérieure, doubles gardes, tranches dorées sur marbrure (Ch. De Samblanx, 1915).
Brunet, I-250 // Cioranescu, 3344 // Rothschild, I-397, 398 // Tchemerzine-Scheler, I-524.
I. 122-(1f. blanc) / A-G8, H6 // 54-(1f. blanc manquant ici) / A-B8, C10, D2 //
II. 103 / A-F8, G4 // 105 × 167 mm.
Réunion de deux ouvrages : le premier contenant les Odes d’Anacréon en grec avec les commentaires en latin d’Henri Estienne et la traduction latine des Odes par Élie André ; le second contenant l’édition originale de la traduction en français par Rémy Belleau.
Anacréon, poète lyrique grec du Ve siècle avant Jésus-Christ, est particulièrement célébré pour ses Odes : Ses vers ont une perfection qui n’a jamais été égalée dans le genre dont il est le créateur (…). L’élégance, la concision, la pureté, la grâce, la verve enjouée, la passion, le lyrisme, telles sont les qualités les plus saillantes de ces perles fines connues sous le nom d’Odes (Larousse).
Henri Estienne en donna la première édition en 1554, qui fut suivie d’une seconde en 1556, celle que nous présentons. L’impression des Odes en caractères grecs y est complétée de commentaires en latin par Henri Estienne et suivie d’une seconde partie pourvue d’une page de titre propre, contenant la traduction en vers latin par le philologue bordelais Élie André (traduction déjà publiée l’année précédente chez Thomas Richard).
En 1556 parut également, pour la première fois, la traduction des Odes
en vers français par Rémy Belleau, ouvrage relié ici in fine.
Poète de la Pléiade, Rémy Belleau (1528-1577) en fut l’un des membres les plus admirés. Cette traduction, suivie de diverses autres petites inventions, est sa première œuvre.
Marque de Robert Estienne (Renouard, n° 294) au titre de la traduction latine.
Très bel exemplaire portant une numérotation ancienne à l’encre des
Odes dans les deux premières parties.
Petite éraflure sur le premier plat. Titre du premier ouvrage un peu sali avec une restauration marginale de 4 mm.