Collection Jacques et Michèle Ginepro (marque de la collection plusieurs fois apposée sur le montage au verso) ;

Puis par descendance ;

Collection particulière, Monaco

Sylvie Lombart, Jean-Roger Soubiran, Gustav Adolf Mossa, Catalogue Raisonné des oeuvres "symbolistes", Paris, 2010, p. 198, n° A 133, repr.

Cette allégorie de la justice illustre l’ambivalence avec laquelle l’artiste traite la question des vertus dans son iconographie. Ici, le ‘C’ de justice est volontairement masqué pour suggérer une autre lettre, éventuellement le ‘N’, qui relie la femme représentée à l’héroïne de Sade : Justine. Cette interprétation, proposée dans le catalogue raisonné, alimente l’image déjà si parlante de la femme fatale maniant un glaive ensanglanté.

Nous remercions Monsieur Jean-Roger Soubiran de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce dessin, dans un email daté du 14 janvier 2025. Un certificat pourra lui être demandé par l'acquéreur.