– Lettre autographe signée au Cardinal Lavigerie concernant son élévation au Cardinalat et la visite de Monseigneur Charmettant. Château de Laecken [Bruxelles], 28 mai 1882. 3 p. in-8 (22,7 x 18,6 cm).
Il félicite son cousin pour sa promotion au cardinalat : « Elle ne doutera pas de la véracité de mes félicitations, car Elle connaît de longue date les sentiments que je lui porte [...] ». Il le remercie aussi de la venue de Monseigneur Félix Jacques Joseph Charmettant. Il évoque, notamment, des discutions autour de la loterie et son interdiction malgré les volontés de ce dernier : « [...] l’émission des billets ne seront pas autorisés ici. J’avais, en 1880, à l’occasion de notre jubilé national, voulu qu’on ait recours à une loterie pour l’édification d’un monument historique et cette idée n’a pas été admise. »
– Lettre autographe signée au Cardinal Lavigerie concernant le Congo belge. 24 janvier 1885. 3 p. in-8 (20,9 x 16,9 cm).
Il le tient informé de la situation concernant la conférence de Berlin en 1885. Il précise que les travaux sont toujours en cours mais que : « Selon les décisions déjà prises à Berlin, le commerce du Congo et de ses tributaires est déclaré libre et une commission internationale veillera à la fidèle exécution de la volonté exprimée par les Puissances, mais cette commission n’aura pas de territoires soumis à son autorité, elle n’entretiendra donc aucune force armée. » Cette conférence fut fondamentale concernant l'avenir du Congo puisqu'elle déboucha, en juillet 1885, sur la fondation de l'État indépendant du Congo avec l'établissement de Léopold II comme souverain, le territoire n'étant pas une colonie Belge mais bien une propriété du Roi des Belges. L'intérêt du Cardinal Lavigerie, archevêque d'Alger et de Carthage, était lié, quant à lui, à son statut de fervent opposant à l'esclave. En effet, la conférence de Berlin, dans son article 9, établira l'interdiction de la traite des esclaves.