Signé 'Henri Levy' en bas à gauche
Oedipus winner of the Sphinx, oil on panel, signed, by H.-L. Levy
16.14 x 10.24 in.
Chez Allard & Noel ;
Vente Cheramy, mai 1908, n° 216 (étiquette de la vente au verso) ;
Une autre vente, selon une étiquette au verso portant le n° 81 ;
Vente anonyme ; Paris, Millon, 26 mars 2014, n° 93 (adjugé 10 000 €);
Acquis lors de cette vente par l'actuel propriétaire ;
Collection particulière, Paris
Salon des Champs-Élysées de 1894, Paris, salle VIII, n° 1177 (titré 'Oedipe vainqueur du Sphinx')
La Vie Parisienne, 5 mai 1894, p. 251 (ainsi décrit : « au vernissage du salon des Champs-Elysées lundi dernier (…) très remarqué aussi (…) le ravissant petit tableau de monsieur Henri Lévy, Oedipe vainqueur du Sphinx »)
Léonce Bénédite, Le Musée du Luxembourg, Paris, 1894 (ainsi cité : « Depuis quelques années la manière de Monsieur H.Lévy s’est modifiée, pour se rapprocher de celle de Monsieur Gustave Moreau dans de petites toiles, telles que (…) œdipe vainqueur du sphinx et le petit christ mort exposé au luxembourg » )
L’art et la mode. Journal de la vie mondaine, 19 mai 1894, p. 318
A. Pallier, « Le salon de 1894. Champs Elysées », La Liberté, 30 avril 1894, p.4
Félix Jahyer, « Salon de 1894 », L’entracte, 30 mai 1894, p. 2 (ainsi décrit : « Avec deux petites toiles, monsieur Henri Lévy reste le plus intéressant de cette salle par son sentiment élevé de l’art et la personnalité de sa facture (…) mais c’est surtout dans le tout petit tableau Oedipe vainqueur du Sphinx que je trouve cette élévation artistique dont je parlais ; cela me semble d’un ordre absolument supérieur. Le site d’une pittoresque grandeur avec sa roche immense devant laquelle a lieu la scène avec son échappée bleue qui baigne la ville aperçue dans le lointain, encadre admirablement le sujet. La muse dépose une couronne sur la tête d’œdipe qui foule au pied le sphinx terrassé. Ces trois petites figures ont un accent superbe dans leur expression, leur attitude et leur mouvement. Elles sont groupées avec un art infini et l’idée, la pensée qui les font vivre s’en échappent, claires, puissantes tout à fait attachantes. La peinture en est large, solide, vibrante dans ces vives colorations, d’une harmonie chaude et pénétrante »)
Pierre Lhermitte, « Chronique du salon », La Nation, 2 juin 1894, pp. 1-2 (ainsi décrit : « Venons en tout de suite aux deux tableaux de M. Henri Lévy. Oedipe vainqueur du Sphinx. Deucalion et Pyrrha ». (…) Oedipe regarde Thèbes d'un air victorieux, tenant le Sphynx terrassé à ses pieds. Il sait le secret du monde et le domine maintenant. Expression singulière du monstre vaincu qui ne se résout pas à sa défaite. Les deux toiles de M. Henri Lévy retiennent par l’ingéniosité de l’arrangement et aussi par la surprenante variété d’une couleur bien personnelle. Elles font le charme des délicats. Ce sont des choses précieuses que l’on aimerait garder longtemps sous ses yeux. »)
Georges Lafenestre, « Les Salons de 1894 », La Revue des deux mondes, tome CXXIII, p. 674 (ainsi décrit : « Dans les petites esquisses de Monsieur H.Levy, Oedipe vainqueur du sphinx et Deucalion et Pyrrha, on trouve toujours, au contraire, cette science de la mise en scène colorée qu'il tient de son admiration réfléchie pour Delacroix. Cela est plus facile, il est vrai, dans un petit cadre que dans une grande toile, dans une enveloppe champêtre que dans un cadre architectural, et c'est pourquoi, tant d'autres, sans doute, se contentent de semer des figurines dans de grands paysages. »)