Technique mixte et tissu éponge sur toile
Signée et datée en bas vers la droite «Tawiah 2020»
207 × 130 cm
Mixed media and sponge fabric on canvas;
signed and dated lower right
81.50 × 51.18 in.
Unit Gallery, Londres
Acquis directement auprès de cette dernière par l'actuel propriétaire
« L’éponge ghanéenne en nylon est appelée kotsa dans notre dialecte local Ga-dangme. L’utilisation du kotsa est devenue ma signature et sert de métaphore pour la purification et le renouveau. J’ai eu l’idée de l’utiliser pour la première fois après le décès de ma mère. Au Ghana, les traditions funéraires du peuple Ga incluent un processus que nous appelons kotsa gbamo, c’est-à-dire le bain du corps. C’est la prise de conscience finale que la personne ne peut plus se baigner elle-même et que d’autres sont appelés à le faire à sa place. Il s’agit de l’un des rituels permettant à l’esprit du défunt de se reposer plutôt que d’errer dans le monde en souffrant éternellement. Le mot ga pour âme est susuma, qui signifie également esprit ou ombre. » — Propos recueillis par Katie White, publié le 28 mars 2023 sur le site Artnet
“The local Ghanaian nylon sponge we call kotsa in our local dialect Ga-dangme. The use of kotsa has become my signature and is used as a metaphor for cleansing and renewal. I first got inspired to use it after my mother’s passing. Part of the burial traditions in Ghana amongst Ga people includes a process we call kotsa gbamo, which is the bathing of the corpse. It is the final realization that the person can no longer bathe themselves and that others are called to do the duty for them. This is one of the rituals performed to ensure that the spirit of the departed member of the family can rest rather than wandering in the world forever suffering. The Ga word for soul is susuma, which also means spirit or shadow.” — Interview by Katie White, published on 28th March 2023 Artnet website