In-4, demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés du chiffre N couronné dans des caissons dorés (Reliure légèrement postérieure).
[2] ff., 410 pp., [1] f., frontispice en noir et 12 gravures sur acier coloriées d’après Horace Vernet, Tony Johannot, Isabey, Jules Boilly, Guilleminot, Delaistre et F. Millet.
Édition originale.
Dumas n’entraperçut Napoléon que deux fois, au relais de poste de Villers-Cotterêts, en allant et en revenant de Waterloo. Qui voit-il ? Sans doute l’homme qui plongea sa famille dans la misère, Napoléon ayant toujours refusé que le général Dumas, le père d’Alexandre, retrouve ses appointements après sa sortie des geôles napolitaines en 1801. Tout autant l’homme qui pendant quelques 20 années fascina l’Europe.
Dumas développe ce qu’il avait suggéré dans l’épilogue de Gaule et France : Napoléon n’a été qu’un instrument aux mains de Dieu pour accomplir « l’œuvre de régénération » comme l’avaient été avant lui César et Charlemagne.
Munro, 59.
Coiffes, mors et coins frottés, rousseurs.
Entre fascination et répulsion, le Napoléon de Dumas.