24 numéros sur 26 (du 1er mars 1948 au 1er décembre 1849, les n° 25 et 26 ont paru en 1850), en un volume grand in-8, demi-percaline prune, titre et date dorés au dos (Reliure de l’époque).

384 pp., 384 pp.

Profitant de la liberté de la presse instaurée par le gouvernement provisoire, Dumas tout en collaborant à différents journaux crée son propre organe qu’il rédige seul.
Il y donne un coup d’œil rétrospectif de ce qui s’est passé tant en France qu’à l’étranger avant, pendant et après le 24 février 1848. Le récit de la révolution occupe les deux premiers numéros (mars et avril).
L’entreprise se veut originale, Dumas entendant faire à la fois une chronique de la révolution, une histoire du temps présent et une réflexion sur l’actualité politique et sociale. Pour ce faire, Dumas reprend des articles publiés ailleurs, retranscrit des documents officiels ou des extraits d’autres journaux, relate ce dont il est le témoin à Paris…

Le ton du journal, modéré, illustre l’engagement politique de Dumas à cette époque de sa vie, fait de républicanisme libéral et d’un combat en faveur d’une Europe des nations.

Vicaire III, 383 ; Munro, 205-206

Dos passé un peu effrangé, rousseurs.

Le premier journal purement politique créé par Dumas.