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1975 Lamborghini Countach LP400
1975 Lamborghini Countach LP400
Estimation :
800 000 € - 1 200 000 €
Vendu:
928 000 €

Détails du lot


Carte grise française
Châssis n° 1120018
Moteur n° 1120018
Numéro de production : 9

- Exposée au salon de Paris 1975
- Une des toutes premières " periscopio " construites
- Un seul propriétaire depuis 1983
- Sortie de garage exceptionnelle
- Intérieur d'origine sublime

En soi, une Lamborghini Countach est une voiture hors du commun. Mais dans un état d'origine aussi exceptionnel que celle que nous présentons, c'est un vrai joyau. De plus, elle fait partie des tout premiers exemplaires produits, avec le 9 comme numéro de production. Il s'agit donc d'une version dite "periscopio" à cause du décrochement de toit prévu sur le prototype pour un rétroviseur central.
Le 1er Octobre 1974, la voiture est livrée aux Etablissements Thépenier, importateur et revendeur de plusieurs marques de voitures de sport haut de gamme, elle est alors "Marrone" avec intérieur "Senape" (moutarde). La Countach est alors exposée sur le stand de l'importateur lors du salon de l'Automobile de Paris, Porte de Versailles du 3 au 13 octobre. Dans les mois qui suivent elle sert au essais Presse et clientèle avant d'être vendue et immatriculée en Novembre 1975 à M. Pizzano qui fait reprendre sa Jarama. La voiture affiche alors 10 500 km est vient d'être révisée. Le deuxième propriétaire de la voiture n'est autre que Jacques Quoirez, le frère de Françoise Sagan, qui achète la voiture chez Thépenier le 4 mai 1977 en faisant reprendre son Espada.
Au début des années 80, elle est repeinte dans une teinte gris clair très seyante, avec un fin liseré rouge soulignant la ceinture de caisse.
Le 30 avril 1982, elle est immatriculée 8187 QS 47 au nom d'une propriétaire du Lot-et-Garonne. L'année suivante, elle est achetée par son actuel propriétaire qui l'immatricule le 2 mai 1983 en Charente-Maritime. Jeune diplômé, il a utilisé, étudiant, une Alfa Romeo 2600 et se laisse séduire par la ligne époustouflante de la Countach. Il adore également ses qualités routières, car il l'utilise régulièrement pour se rendre à son bureau, ne passant guère inaperçu dans la bourgade où il exerce sa profession. C'est d'ailleurs dans un souci de discrétion qu'il se décide ensuite à espacer ses sorties, jusqu'au début des années 2000 où il remise la voiture dans le garage de sa propriété, non loin de la chaufferie et donc bien au sec. La dernière vignette figurant sur la voiture date de 1996. Sa Countach n'a jamais cessé d'impressionner son propriétaire, qui nous a avoué : "Quand on a possédé une voiture comme celle-ci, il est difficile de trouver un autre modèle qui soit encore plus exceptionnel."
Depuis, cette Lamborghini Countach est restée dans son état d'origine, la seule modification concernant l'immatriculation qui a changé le 26 novembre 2013 à la suite d'un déménagement, pour prendre le numéro actuel d'immatriculation. Il s'agit donc d'une véritable "sortie de garage" extrêmement bien préservée. Non restaurée, la voiture est saine et la peinture ne présente que quelques traces de réactions et de très légère corrosion. L'intérieur semble entièrement d'origine avec sa sellerie en cuir patiné, avec un siège conducteur légèrement râpé mais très bien conservé et ne souffrant que d'un tout petit trou de cigarette. Les moquettes sont également d'origine et la voiture est dotée d'un autoradio Autovox, avec enceintes Pioneer. Les vitres sont gravées du numéro de châssis et le coffre arrière est tapissé d'une moquette qui semble d'origine. Il renferme le mécanisme de vitre de la portière passager, qui a été démonté. A l'avant se trouve la roue de secours ainsi que, fait rarissime, le nécessaire à outils.
Sur le plan mécanique, cette Countach est équipée de son moteur d'origine et elle présente des particularités propres à certains exemplaires de la toute première série construite, telle que des moyeux en magnésium et des amortisseurs réglables ce qui la rapproche plus d'un prototype que d'une voiture de série. Une étiquette de vidange datant de janvier 1983 nous apprend qu'elle avait alors parcouru 83 500 km. Aujourd'hui, le compteur affiche 87 558 km, et la voiture a roulé pour la dernière fois en 2013. Cette Countach, qui a passé le plus clair de son temps sur une île de l'océan Atlantique faisant face à La Rochelle, sera vendue avec une copie du manuel d'atelier.

Rappelons que la Countach doit sa ligne spectaculaire à Marcello Gandini, dont le talent a été fort à propos remis à l'honneur grâce au superbe ouvrage de Gautam Sen, Marcello Gandini, Maestro of design. On peut aussi souligner que le groupe Volkswagen a fait refaire une réplique exacte du prototype de Countach tel qu'il était présenté au Salon de Genève de 1971. C'est dire l'importance que revêt cette voiture dans l'histoire des supercars en général, et de la marque en particulier. En plus de sa ligne ahurissante et de ses portes en élytre qui constituaient une première, la Countach était dotée d'une mécanique d'exception, un moteur V12 de 3,9 litres et 375 ch en position centrale, placé derrière la boîte grâce à un astucieux système comportant un arbre de transmission traversant le carter moteur. Ce dispositif permettait de garder une ligne ramassée.

La voiture que nous présentons, en plus de son état exceptionnel, a l'avantage de correspondre à la toute première version construite de la périscope, la plus pure, se rapprochant d'un authentique prototype. Lors de son lancement, la Countach était comme un véhicule extra-terrestre dans la circulation. Aujourd'hui, elle n'a rien perdu de sa capacité à stupéfier tous ceux qui ont l'occasion de la croiser. Et a fortiori de tous ceux qui en prennent le volant, comme son futur acheteur.



French title
Chassis no. 1120018
Engine no. 1120018
Production no. 9

- Exhibited at the Paris Motor show 1975
- One of the very first 'Periscopio' models built
- One owner since 1983
- Exceptional 'garage find'
- Magnificent original interior

A Lamborghini Countach is an extraordinary car in its own right. But a model in such exceptional original condition as the one presented here is a real gem. In addition, it is one of the very first cars built, with the production number 9. It is therefore what is known as a 'Periscopio' version on account of the recess in the roof designed for a central rear-view mirror on the prototype.
On 1 October 1974, the car was delivered to Etablissements Thépenier, importer and dealer of several brands of top-of-the-range sports cars, and was "Marrone" with "Senape" (mustard) interior. The Countach is then exhibited on the importer's stand at the Paris Motor Show, Porte de Versailles from 3 to 13 October. In the following months it was used for press and customer testing before being sold and registered in November 1975 to Mr Pizzano who had his Jarama taken over. The car had 10,500 km and had just been serviced. The second owner of the car was none other than Jacques Quoirez, Françoise Sagan's brother, who bought the car from Thépenier on 4 May 1977, taking over his Espada.
In the early 1980s, it was resprayed a very attractive light grey, with a fine red coachline running along the waistline. On 30 April 1982, it was registered as 8187 QS 47 in the name of an owner from the Lot-et-Garonne. The following year, it was purchased by its current owner, who registered it on 2 May 1983 in the Charentes Maritimes department (17). Recently graduated, he had used an Alfa Romeo 2600 as a student and was captivated by the stunning design of the Countach. He also loved its handling and used it regularly to drive to his office, hardly going unnoticed in the small town where he practised. It was for the sake of discretion moreover that he subsequently decided to use the car less frequently, until the start of the 2000s, when he laid up the car in the garage of his property on an island off the Atlantic coast, in the dry close to the boiler room. The last tax sticker on the car dates from 1996. The Countach never ceased to impress its owner, who told us: "When you have owned a car like this, it is hard to find another model that is even more remarkable."
Since then, the Lamborghini has remained in its original condition, the only change being to its registration on 26 November 2013, after the owner moved house and it received its current registration number. It is therefore a genuine 'garage find' car which has been extremely well preserved. Unrestored, the car is sound, and the paint shows only a few signs of oxidation and very slight corrosion. The interior, with its patinated leather upholstery, appears to be completely original; the driver's seat is slightly worn but very well preserved, with only a small cigarette burn. The carpets are also original and the car is fitted with an Autovox radio and Pioneer speakers. The windows are etched with the chassis number and the rear boot has what appears to be an original carpet. It contains the window mechanism for the passenger door, which has been dismantled. The spare wheel and tools required are in the front.
In terms of its mechanical specification, the Countach is fitted with its original engine and has certain features specific to some of the very first cars built, such as the magnesium hubs and adjustable shock absorbers, making it closer to a prototype than a production model. We can see from an oil change label from January 1983 that it had then covered 83,500 km. Today, the odometer is reading 87,558 km, and the car was last driven in 2013. The Countach, which has spent most of its life on an island off La Rochelle on the Atlantic coast, will be sold with a copy of the workshop manual.

It should be remembered that the Countach owes its spectacular styling to Marcello Gandini, whose talent has again been rightly honoured in Gautam Sen's superb book, Marcello Gandini, Maestro of design. It is also worth pointing out that the Volkswagen group has had an exact replica of the Countach prototype made, just as it was presented at the Geneva Motor Show in 1971. That is how important this car is in the history of supercars in general, and of Lamborghini in particular. As well as its amazing styling with its scissor-type doors, a first, the Countach had an exceptional engine, a 3.9-litre V12 producing 375 bhp: this was centrally mounted, located behind the gearbox thanks to a clever system with a driveshaft running through the engine oil sump. This made it possible to retain more compact styling.

As well as its exceptional condition, the car we are presenting has the advantage of being the first version built, the 'Periscopio', the purest and closest to a genuine prototype. When it was launched, the Countach seemed like a vehicle from outer space on the road. Today, it has lost none of its ability to amaze everyone who comes across it. And, even more so, all those who take its wheel, like its next owner.


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