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2003 Ferrari Enzo
2003 Ferrari Enzo
Estimation :
2 200 000 € - 2 800 000 €
Vendu:
2 846 000 €

Détails du lot


SUCCESSION MAITRE ETIENNE LEANDRI

Titre de circulation monégasque
Châssis n° ZFFCZ56B000132053
Moteur n°74132

- Première main, 4 760 km d'origine
- Superbement préservée
- Vendue avec ses carnets, trousse à outils
- Un des 399 exemplaires construits

"Le troisième millénaire a débuté pour Ferrari avec une incroyable période de compétitivité dans le monde des circuits, en fait, jamais la Formule 1 n'avait offert à la compagnie un laboratoire aussi authentique de recherches avancées que ces dernières années. Pour créer une synergie entre nos succès et le rôle fondamental de la course, j'ai décidé que cette voiture, qui représente le meilleur de notre technologie, devait être dédiée à notre fondateur, qui a toujours pensé que nos voitures de route devaient être fondées sur les enseignements de la compétition. Aussi cette voiture dont nous sommes très fiers, sera connue sous le nom d'Enzo Ferrari."
Luca di Montezemolo lors du lancement de l'Enzo.
Dans la lignée des séries limitées de Maranello, à la 288 GTO, la F40 et la F50, succède l'Enzo, dernière et très aboutie vitrine technologique de Ferrari. Plus encore que ses devancières, l'Enzo apparaît comme le concept pur et dur d'une voiture de sport extrême, sans beaucoup de concessions et bénéficie d'un intense et continuel transfert de technologies de la compétition vers la voiture routière. Ainsi le thème stylistique développé par Pininfarina fut de créer une analogie visuelle évidente entre une Formule 1 et l'Enzo. C'était un pari risqué et osé et qui fut, à notre sens, gagné. En particulier l'avant, avec son nez caractéristique et ses entrées d'air de part et d'autre est une interprétation évidente du nez de la F1. De même les côtés de la voiture, avec une partie plus étroite, convexe, font immédiatement penser au ventre de la monoplace. Une étude aérodynamique très poussée a permis de se passer d'appendices tels que l'aileron arrière. Les portes " papillon " ont ouverture et fermeture assistées. Une utilisation intensive de matériaux composites pour le châssis / coque et la carrosserie ont permis de maintenir le poids dans des limites très acceptables et d'obtenir un rapport poids / puissance exceptionnel de 2.1 kg / ch. Beaucoup d'éléments sont réalisés en sandwich nid d'abeille en aluminium et fibre de carbone. A l'intérieur de la voiture, la fibre de carbone a été utilisée telle que, visible et fonctionnelle. La plupart des contrôles ont été groupés sur le volant comme sur la F1.
Le cœur de l'Enzo est un fabuleux V12, descendant d'une lignée remontant jusqu'à la 125 F1 de 1947. Il a été complètement redessiné en tenant compte, là encore, des enseignements de la compétition, par exemple la forme en toit des chambres de combustion avec quatre soupapes par cylindre et le diagramme de distribution variable emprunté à la F1. La puissance de 660 ch de ce moteur est exceptionnelle, plus de 110 ch au litre, ce qui ne s'est jamais vu sur un moteur d'aussi forte cylindrée unitaire (près de 500 cm3). Le projet Enzo est le premier exemple d'une intégration complète de systèmes de contrôle d'un véhicule. Moteur, boîte de vitesses, suspensions, ABS/ASR et caractéristiques aérodynamiques garantissent l'optimisation des performances de la voiture et la sécurité de sa conduite. La voiture est équipée d'un système mesurant la pression des pneumatiques. On est loin des pneumatiques des premières Lamborghini Miura qui n'étaient garantis que pour 1 minute à vitesse maximale, soit 280 km/heure.
C'est auprès des Etablissements Charles Pozzi de Levallois que notre collectionneur de Supercars monégasque passa commande de son Enzo. Mis en production le 7 mars 2003, le châssis 132053 fût achevé le 3 avril 2003 puis livré le 17 avril suivant. Afin de préserver l'unité de couleur de la collection, l'incontournable livrée " Rosso Corsa DS322 " avait été retenue, mariée à de superbes sièges baquets garnis de cuir rouge, le tout souligné par des tapis de sol noirs. Ainsi que le précise le carnet d'entretien que l'on trouve dans la pochette qui contient les différents manuels, cette Enzo a été révisée chez Ferrari Monaco le 30 décembre 2014 à 4698 km, puis le 10 janvier 2019 à 4738 km. La voiture n'affiche aujourd'hui que 4760 km d'origine et son état de préservation est exceptionnel, d'un éclat que l'on ne retrouve que sur les objets neufs. L'utilisation très précautionneuse dont a bénéficié cet exemplaire lui permet d'afficher un état de présentation impressionnant qui valorise de la meilleure manière la perfection technologique que contient l'Enzo. Le mainteneur de charge, la trousse à outils et même la pédale d'accélérateur en aluminium supplémentaire fournis d'origine l'accompagnent. Aux qualités de chef d'œuvre esthétique et mécanique, à la rareté mais aussi au prestige du prénom qu'elle porte s'ajoutent ici un historique limpide et un kilométrage parmi les plus bas que l'on puisse trouver… une opportunité unique.

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Monegasque title
Chassis no. ZFFCZ56B000132053
Engine no. 74132

- One owner, 4,760km from new
- Superbly preserved
- Sold with its books and tool kit
- One of 399 cars built

"The new millennium began with Ferrari for an incredible period of competitiveness in the world of racing, in fact Formula 1 has really offered the company an authentic laboratory for advanced research in recent years. To create a synergy between our success and the key role of the race, I decided that this car would represent the best of our technologies, and that it should be dedicated to our founder, who always believed that our road cars should be based on what we learn from competition. We are very proud to announce the name of this new model as Ferrari Enzo," said Luca di Montezemolo at the launch of the Enzo.
In line with the limited series of Maranello, the 288 GTO, the F40 and the F50, the Enzo, which came as a successor to all the formers, was the showcase for the latest in Ferrari technology. Even more than its predecessors, Enzo appeared as pure concept, an extreme sports car without compromise, benefiting from a direct and contiguous transfer of technology from competition to road car. The stylistic theme developed by Pininfarina was to create a clear visual analogy between a Formula 1 car and the Enzo. It was a risky and daring bet and was, in our opinion, very successful. In particular the front, with its characteristic nose with air inlets on either side was a clear interpretation of the nose of the F1 car. Same at the side of the car, with a narrower portion, convex that one was immediately reminded of the belly of the car. A very thorough study in aerodynamics created appendages such as the rear spoiler. The gullwing doors opened and closed with assistance. Extensive use of composite materials for the body/chassis kept the weight to a very acceptable level and gave the car exceptional weight-to-power ratio of 2.1 kg/hp. Many elements were made from honeycomb sandwich aluminum and carbon fiber. Inside the car, carbon fiber was used both as a visible element as well as functional. Most controls were grouped together on the steering wheel as on the F1.
The heart of the Enzo was a fabulous V12, a descendant of a lineage going back to the 125 F1 of 1947. It was completely redesigned taking into account again, the learnings from competition, such as the hemispherical roof of the combustion chamber with four valves per cylinder and variable valve timing borrowed from F1. The power of 660bhp was exceptional, with power per liter of more than 110bhp, which had never been seen on a project as large a displacement engine unit as that of the Enzo (about 5000cc) and was the first example of a fully integrated control systems for the vehicle. The engine, gearbox, suspension, ABS/ASR and aerodynamic characteristics guaranteed optimal performance and safety of use. The car was equipped by a system measuring the tyre pressure (it was far from the first Lamborghini Miura tyres that were only guaranteed for 1 minute at the maximum speed of 280 km/hour.)
Our collector of supercars from Monaco ordered his Enzo from Charles Pozzi in Levallois. Chassis no. 132053 entered production on 7 March 2003 and was completed on 3 April, then delivered on 17 April that year. In order to keep the same colour for all the cars in his collection, he chose the traditional 'Rosso Corsa' (DS322) paint, combined with superb bucket seats trimmed in red leather, complemented by black floor mats. As the service book in the wallet containing the car's different manuals indicates, the Enzo was serviced by Ferrari Monaco on 30 December 2014 at 4698km, then on 10 January 2019 at 4738km. Today, it has covered only 4760km from new and is in exceptional condition, with the shine which can only be found on things that are brand-new. This example has been used with the utmost care, enabling it to remain in impressive condition and conferring even greater value on the Enzo's technical perfection. The battery charge maintainer, tool kit and even the additional aluminium accelerator pedal supplied when the car was new are still present. In addition to its qualities as an aesthetic and mechanical masterpiece, its rarity and its prestigious model name, this example has a clear history and a mileage among the lowest you could hope to find ... It is a unique opportunity.

Impact on VAT: As the vehicle has been driven less than 6,000 kilometers, it can be considered “as new” for VAT purposes in certain European countries. Please
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Photos © Kevin Van Campenhout

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