[Paris], 26 août 1886.
2 p. sur 1 bifeuillet in-8 (20 x 12,3 cm), papier à en- tête du journal La Justice.
Dans cette lettre, Louise Michel demande à ses correspondants de bien vouloir " apostiller la lettre ci-jointe d'un Calédonien ". S'agit-il d'un ancien camarade du bagne ? Elle rappelle la petite affaire pendante de son cousin Dacheux. Jean Lafont est député de la Seine, inscrit au groupe de la Gauche radicale et ami de Clemenceau.
JOINT
1 LAS du 24 août 1886, sans destinataire, mais sans doute adressée à Clemenceau. 1 p. sur 1 f. in-8 (20,6 x 13,2 cm).
" Hier (sous les arcades du Louvre) on a crié en mon nom un tas de fumisteries intitulées "Boulangeries". Aucune de ces âneries n'est de moi ; c'est un faux de plus commis par ceux à qui tout est permis. "
La lettre comporte le post-scriptum suivant : " Prière à vos amis de la justice de vouloir bien insérer de suite la petite note ci-dessus ".
C'est une allusion à une affaire du 9 mars 1883 où elle avait dirigé aux Invalides, avec Émile Pouget, une manifestation au nom des " sans-travail " qui avait dégénéré rapidement en pillages de trois boulangeries.
Le début de la lettre du 24 août 1886 manque.