" Alys Prat déclarait ne pas aimer la peinture mais seulement la nature ; et, de fait il lui arrivait de peindre longtemps sans regarder sa toile comme le musicien joue sans voir le clavier, transportée dans l'ivresse de sa contemplation, de sorte que c'est la nature elle-même qui parle directement dans sa sensibilité (…) ". C'est ainsi que commence la préface du catalogue édité par la prestigieuse galerie Georges Petit au moment de l'exposition qu'elle consacra aux œuvres d'Alys Prat en 1931. Les mots sont forts et particulièrement élogieux pour une artiste finalement oubliée par l'histoire de l'art. Les trois œuvres que nous présentons témoignent de la poésie simple mais éminemment évocatrice de cette femme peintre dont l'art mérite aujourd'hui d'être redécouvert.