Estimation :
30 000 € - 40 000 €
Vendu:
39 000 €
Détails du lot
Vue de Rome et de l'arrivée vers le Vatican
Huile sur toile
Signée 'Ziem' en bas à droite
A view of Rome and of the Vatican, oil on canvas, signed, by F. Ziem
Provenance :
Vente "Koenigswater", Vienne, 9 mai 1906, n° 85 ;
Collection Georges-Antoine May (gendre du collectionneur Ernest May), Paris ;
Puis par succession à sa petite-nièce ;
Collection particulière, Paris
Expositions :
'L'Italia vista dai pittori francesi del XVIII e XIX secolo', Rome, Palazzo dei Esposizioni, 8 février - 26 mars 1961, Turin, Galleria civica d'Arte moderna, 20 avril - 25 mai 1961, p. 182, n° 382
Bibliographie :
Anne Burdin-Hellebranth, 'Félix Ziem 1821-1911', Bruxelles, 1998, t. I, p. 394, n° 992
Commentaire :
Le soleil se lève sur Rome. Les premiers rayons du soleil frappent les roches encore fraîches de la nuit qui font l'entrée de la ville éternelle et de sa basilique Saint-Pierre et présument de la forte chaleur du jour à venir. Un voyageur quitte la ville avant son réveil complet. L'effervescence quotidienne de la cité n'est pas encore en place mais cette lumière jaune annonce son sempiternel retour.
Félix Ziem nous offre ici une vision féérique de la Rome du milieu du XIXe siècle. Notre artiste globetrotter, qui égrena sa palette dans de nombreuses places internationales en Russie, Hollande, Belgique ou Angleterre, à Constantinople, Beyrouth, au Caire, à Alger et surtout à Venise, véritable " révélation ", fait virevolter ici son pinceau à Rome. Cette dernière fut la première cité étrangère qu'il visita, parti à pied depuis le Sud de la France dès 1842, alors âgé d'à peine plus de vingt ans, faisant de notre toile une rare œuvre de jeunesse.
Félix Ziem nous offre ici une vision féérique de la Rome du milieu du XIXe siècle. Notre artiste globetrotter, qui égrena sa palette dans de nombreuses places internationales en Russie, Hollande, Belgique ou Angleterre, à Constantinople, Beyrouth, au Caire, à Alger et surtout à Venise, véritable " révélation ", fait virevolter ici son pinceau à Rome. Cette dernière fut la première cité étrangère qu'il visita, parti à pied depuis le Sud de la France dès 1842, alors âgé d'à peine plus de vingt ans, faisant de notre toile une rare œuvre de jeunesse.
