Formé dans l'atelier toulousain de son père Jean-Pierre Rivalz, le jeune Antoine passa également quelques années à Paris sur les bancs de l'Académie royale avant de partir pour Rome où il resta plus de 10 ans. A son retour, c'est dans sa ville natale qu'il s'installe pour y mener sa carrière, devenant en 1703 peintre de l'hôtel de ville de Toulouse, charge qui lui vaut de nombreuses commandes publiques et implique l'exécution annuelle du portrait collectif des Capitouls. S'il pratique volontiers le dessin, ses pastels sont plus rares et ceux qui nous sont parvenus touchent la sphère intime de l'artiste puisqu'il s'agit de l'autoportrait que nous présentons, et du portrait de son épouse, exposé au Salon de Toulouse en 1773.