signée et datée 'Spanyik Kornel . 1889' en bas à droite
Commentaire :
Kornel Spanyik se confronte sur notre toile à l'exercice périlleux du nu féminin. Ce peintre hongrois à la formation académique locale, qui exposa à Paris au tournant des XIXe et XXe siècles, se mesure ainsi à la grande peinture des maîtres anciens, nous dévoilant les contours de sa Vénus moderne. Les influences semblent nombreuses et transversales, tant la composition nous rappelle aussi bien Titien que Cabanel ; et le rendu, virtuose certes, mais aussi particulièrement charnel, n'est pas sans évoquer les scandales provoqués par Manet et Courbet en leurs temps.