S. l., [vers 1950-1951].
7 p. in-4 et in-8 (dimensions diverses).
Manuscrit autographe pour son recueil de récit España Sagrada.
Ce manuscrit de travail, abondamment raturé et corrigé, est rédigé au dos de feuillets arrachés à un livre ou au dos de feuilles dactylographiées.
Montherlant, qui n’a jamais caché sa fascination pour la tauromachie, dresse ici un amer portrait des arènes de Dax : « Les arènes de Dax sont des arènes thermales. Situées au milieu d’un parc thermal, aux hauts arbres : le décor le moins espagnol qui soit. Blanches mais noircies de place en place par les eaux de pluie qui ont dégouliné dessus […] elles rappellent Luna Park. Une partie des allées du parc qui l’entoure sont sablées d’un sable couleur d’or éclatant tout pareil à celui des arènes de Séville. […] Pourquoi ne sable-t-on pas les arènes de Dax, avec ce sable-là ? »
Ce texte sera publié, avec quelques variantes, dans le recueil España Sagrada en 1951.
Traces de pliures, taches d’encre, réparations anciennes à l’adhésif, déchirures marginales.