[Paris], 10 juin 1954.
1 p. in-4.
Lettre autographe, apparemment inédite, à Constantin Amariu. Camus répond chaleureusement à Constantin Amariu au sujet du premier roman qu'il lui a soumis, Le Paresseux.
" C'est une superbe idée d'avoir imaginé qu'un monde rationalisé puisse être d'abord lézardé, puis ruiné, par ce qu'il y a de plus négatif dans la résistance roumaine, je veux dire la paresse. " Il l'invite à corriger les menues imperfections et à " éclaire[r] de loin en loin ce qu'il y a d'un peu volontairement terne dans le récit, et ce sera très bien. De toutes manières, ayez confiance dans votre œuvre. Elle le mérite. "
Étudiant en philosophie à Paris, Constantin Amariu publia Le Paresseux en 1955 chez Denoël ; il fut couronné par le prix Rivarol.
Belle lettre d'un mentor à l'auteur d'un premier roman, dont il suit l'achèvement.
Traces de pliure, petites taches brunes.