Lettre autographe signée « Louise » adressée à Henri Massieu de Clerval, envoyée à Paris par le bureau de poste clandestin de Triel, durant le siège de la capitale.
Pendant le siège de Paris, réfugiée à Fontenay, elle écrit à son mari resté à Paris, pour le rassurer et lui donner quelques nouvelles : « Nos santés sont bonnes, nous sommes toujours réunis à Fontenay comme tu nous as laissés. […] Mon bien aimé Henri je t’aime de toutes mes forces […]. Bébé a quatre dents. »
Cette lettre envoyée par la ville de Triel est un exemple des nombreuses tentatives de communication durant le siège de Paris. Au début du blocus de Paris, Mademoiselle Duval avait organisé une poste clandestine à Triel.
JOINT
ROSELEUR (Alfred). Fragment de lettre autographe signée, envoyée par ballon monté. S. l. n. d. [Paris, octobre 1870].
5 lignes sur 1 f. in-12 (13,4 x 9,8 cm).
Fragment de lettre autographe signée adressée à son épouse Léonie et envoyée par ballon monté, durant le siège de Paris. Alfred Roseleur écrit à sa femme, restée dans leur château de Chabassière près d'Aubusson, tandis qu'il est retenu à Paris : « Mille et mille bons baisers de ton petit mari qui t'aime de toutes ses forces. »
Depuis le 18 septembre 1870, Paris est encerclée par les troupes allemandes et toutes les communications sont coupées. Quelques jours plus tard, un décret instaure un service de courrier postal : les ballons montés.
Ce système ingénieux, à l'origine de la poste aérienne, permet l'acheminement par aéronautes de près de 60 000 messages. S'élevant rapidement très haut dans le ciel, la plupart des ballons montés parviennent à échapper aux tirs allemands.
Dès le début du siège de Paris, Alfred Roseleur écrit régulièrement à sa femme. Par la suite, n'ayant pas une confiance absolue dans les ballons montés, il enverra ses lettres par ses propres moyens : il accrochera la lettre à un ballon de baudruche, au gré du vent, avec la mention « À remettre à la Poste de France ».
Dès le début du siège de Paris, Alfred Roseleur écrit régulièrement à sa femme. Par la suite, n'ayant pas une confiance absolue dans les ballons montés, il enverra ses lettres par ses propres moyens : il accrochera la lettre à un ballon de baudruche, au gré du vent, avec la mention " À remettre à la Poste de France ".
1. Traces de pliures.
2. Déchirure (manque une partie du texte et du timbre), infimes rousseurs.