13 p. sur 13 f. in-4 (dimensions diverses)
Réunion de 13 photographies annotées par l’artiste, adressées à un spécialiste de la question des faux et contrefaçons (enveloppe jointe).
De Chirico transmet 13 reproductions photographiques de « faux Chirico », qu’il situe et commente : « Ce faux est resté exposé pendant 4 ou 5 ans au Musée d’Art moderne de Paris. Quand je l’ai découvert est eclaté un scandale car le vice directeur du Musée, Mons. Dorival, s’est mis à m’insulter sur la presse française. » Les faux sont une véritable problématique dans l’oeuvre de De
Chirico : il fut lui-même faussaire de son oeuvre, tantôt copiant tantôt désapprouvant ses oeuvres, et multipliant scandales et procès. Ils mentionnent galeries, marchands et collectionneurs détenant des faux, ainsi que deux éminents surréalistes, Paul Éluard et André Breton.
Alors que le premier aurait eu en sa collection un tableau identifié comme faux par De Chirico, Breton est quant à lui accusé par l’artiste d’avoir déclaré authentique un tableau intitulé Le Poète et la Muse : « Elle [Georgette Passedoit] m’écrivit alors que le tableau avait été déclaré authentique par Monsieur André Breton, qui pendant la dernière guerre se trouvait à New-York ».
Traces de pliure, traces d’écriture