[S.l.n.d.]
2 p. sur 1 double f. in-8 (20,6 x 13,4 cm)
Poème autographe de 45 vers comportant de nombreuses ratures et corrections, orné d’un dessin à l’encre d’un cheval harnaché (environ 6,5 x 6,5 cm).
La poésie était le passe-temps de Degas mais les témoignages de cette passion sont peu nombreux car ils n’ont pas été conservés et n’ont donné lieu qu’à une seule publication : Huit sonnets de Degas (Paris, 1946), publiée sous l’égide de Paul Valéry.
Pourtant, ses contemporains, artistes ou poètes, lui reconnaissaient ce talent pour les rimes, tel Mallarmé écrivant à Berthe Morisot en 1889 : « Degas se laisse distraire par sa propre poésie ; il en est à son quatrième sonnet. On reste troublé devant cette injonction d’un art nouveau dont il se tire, ma foi, fort joliment […] ». Ce manuscrit est l’un des rares documents
sur le marché qui atteste du talent de Degas pour la poésie.
Restauration du papier le long des pliures centrales, petites taches