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Marie-Gabrielle Capet (1761-1818)
Portrait de François-André Vincent
Estimation :
6 000 € - 8 000 €
Vendu:
15 600 €

Détails du lot

Portrait de François-André Vincent
Huile sur toile (Toile d'origine)

Annotée 'François André Vincent Peintre / d'histoire membre de l'Institut décédé / en Août 1816 peint par Mlle Capet / Sa fille adoptive / offert à l'excellent ami de son / frère Mr. Boivin en 1817' au verso
Toile de la maison Belot

Portrait of François-André Vincent, oil on canvas, inscribed, by M. G. Capet

Provenance :

Collection du peintre François-André Vincent ;
Don de son frère cadet, Marie-Alexandre-François Vincent à Louis-Cantien Boivin, exécuteur testamentaire de François-André Vincent, en 1817 ;
Galerie Talabardon et Gautier, Paris, en 2011, n° 5 du catalogue (notice par Isabelle Mayer-Michalon) ;
Collection particulière, Paris

Bibliographie :

Jean-Pierre Cuzin, 'François-André Vincent 1746-1816. Entre Fragonard et David', Paris, 2013, p. 310, n° I. 17, repr.
'Marie-Gabrielle Capet (1761-1818). Une virtuose de la miniature', cat. exp. Caen, musée des Beaux-Arts, 2014, p. 88-89, n° 33 (oeuvre non présentée dans l'exposition)

Commentaire :
Originaire de Lyon, Marie-Gabrielle Capet apprit la peinture à Paris auprès d'Adélaïde Labille-Guiard dont elle fut très proche et chez laquelle elle vécut, de la rue de Richelieu au Louvre, puis à l'Institut où elles occupaient un appartement au-dessus de celui de Vincent. Le peintre avait épousé Labille-Guiard, qu'il connaissait depuis l'enfance, en 1799. L'inscription au dos de notre portrait qualifie Marie-Gabrielle Capet de " fille adoptive " du modèle, attestant de sa grande proximité avec le couple.
Après la mort de Labille-Guiard en 1803, Marie-Gabrielle Capet lui rendit hommage dans une composition exposée au Salon de 1808 : Madame Labille-Guiard exécutant le portrait du peintre Vien, sénateur et comte de l'Empire (Munich, Neue Pinakothek, fig. 1). François-André Vincent y est représenté se penchant vers le chevalet de son épouse et la conseillant. Le portrait que nous présentons est à mettre en rapport avec le tableau de 1808, dont il est très probablement contemporain et qu'il a peut-être aidé à préparer. Vincent arbore dans ces deux œuvres une perruque qu'il conservera malgré les évolutions de la mode, son habit d'académicien - il est membre de l'Institut depuis 1795-, et la Légion d'honneur reçue en 1805. Ce charmant petit portrait, témoignage de l'affection du peintre pour son modèle, fut transmis par le frère et légataire de Vincent à son exécuteur testamentaire, Louis-Cantien Boivin, qui sera aussi celui de Marie-Gabrielle Capet.

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