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Charles-Emile DURAND, dit CAROLUS-DURAN (1837 - 1917)
Portrait de Madame Henry Fouquier
Estimation :
10 000 € - 15 000 €
Vendu :
18 200 €

Description complète

Portrait de Madame Henry Fouquier
Huile sur toile

Signée et datée 'Carolus-Duran. 1876.' en haut à droite
Annotée 'LHF' à plusieurs reprises et 'me Henry Fouquier / 20bis avenue de Neuilly / Seine' sur la toile au verso

Portrait of Mrs. Henry Fouquier, oil on canvas, signed and dated, by Carolus-Duran

Provenance :

Collection de la famille Feydeau ;
Vente anonyme ; Paris, Sotheby's, 27 juin 2013, n° 98 ;
Collection particulière, Paris

Expositions :

'Exposition des Amis des Arts', Paris, Cercle artistique et littéraire, 1877
'Exposition rétrospective de portraits de femmes sous les trois Républiques', Paris, Société nationale des Beaux-Arts, Palais de Bagatelle, 1909, n°30

Bibliographie :

'Carolus-Duran, 1837 - 1917', cat. exp. Lille, Palais des Beaux-Arts, 2003, p.130, mentionné dans la notice du n° 40, fig.1

Commentaire :
L'élégant modèle de notre portrait, Madame Henry Fouquier née Léocadia Zelewska, fut représenté par Carolus-Duran à plusieurs reprises. Cette femme d'origine polonaise avait en effet épousé en premières noces Ernest Feydeau, ami proche du peintre qui avait exposé un flamboyant portrait de Madame Feydeau en pied avec un petit chien au Salon de 1870 (Lille, palais des Beaux-Arts). Ernest et Léocadia Feydeau ne sont autres que les parents du célèbre auteur de vaudevilles Georges Feydeau. Devenue veuve en 1873, elle épouse le publiciste Henry Fouquier en secondes noces. Une première version préparatoire à notre portrait, datée de 1874, est conservée dans une collection particulière (voir cat. exp., op. cit., 2003, p. 130-131, n° 40). Exposé en 1877 au Cercle artistique et littéraire de Paris, le portrait de Madame Fouquier - auprès de laquelle nous retrouvons probablement le même petit chien que sur son portrait de 1870 - suscita les éloges du critique Pierre Brès : " La tête est de face, légèrement inclinée dans un mouvement d'abandon d'une justesse charmante. Les yeux dont la prunelle noire emplit l'orbite ont, dans leur expression rêveuse, une singulière intensité. La bouche autour de laquelle se jouent de petites ombres fines ajoute encore au charme indéfinissable de cette expression. Les chairs coulées comme d'un seul jet s'enlèvent en pleine lumière sur le rideau de velours vert qui sert de fond au portrait et, dans leur blancheur veloutée, luttent victorieusement avec le satin blanc de la robe. L'impression est en somme celle que produirait la nature elle-même. "

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