Paris, Imprimerie impériale, 1813.
Fort vol. in-folio (443 x 292 mm) de [3] f., LVI et 1112 p. et [1] f., demi-veau bleu nuit, dos à nerfs, tranches marbrées (reliure moderne).
ÉDITION ORIGINALE DU PREMIER DICTIONNAIRE CHINOIS PUBLIÉ
DANS UNE LANGUE OCCIDENTALE.
Fils du grand orientaliste Joseph de Guignes, sinologue et professeur de syriaque, Chrétien-Louis-Joseph de Guignes, attaché au consulat de Canton en 1783, vécut en Chine pendant 17 ans.
" Cet ouvrage immense a été l'objet de plusieurs critiques, mais il n'en est pas moins le plus complet de ce genre qui existe en Europe, et il est en outre un chef-d'œuvre de la typographie. " (Quérard). Il fut rédigé à partir du dictionnaire chinois-latin du franciscain Basilius a Glemona, resté manuscrit, et reproduit plus de 14 000 caractères chinois d'après les matrices gravées sous la direction d'Étienne Fourmont un siècle auparavant.
PRÉCIEUX EXEMPLAIRE AYANT APPARTENU À NATALIS RONDOT (1821-1900), économiste et historien d'art, qui participa à la première mission commerciale en Chine de 1844 à 1846 : on trouve sur un feuillet préliminaire blanc l'inscription "?Natalis Rondot. 1847.?" et dans les marges et interlignes de nombreuses pages des annotations à l'encre noire, avec plusieurs caractères chinois corrigés ou réécrits.
Quelques feuillets légèrement brunis. Tache marginale à une page. Éléments d'origine redorés conservés sur le dos. Contre-gardes et deux feuillets blancs préliminaires d'origine conservés.
Provenance :
Natalis Rondot (ex-libris manuscrit)
Bibliographie :
Quérard, III, 527