Estimation :
7 000 € - 10 000 €
Vendu:
13 650 €
Détails du lot
SUPERBE MASQUE KUBA, REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Le visage sculpté en bois dont la bouche, le nez et les yeux sont délicatement modelés, l'arête du nez et la bouche recouverts d'une bande perlée jaune et noire et bleue et noire, les sourcils soulignés d'une rangée de perles noires, la totalité du visage peint de différents motifs géométriques noir, blanc, jaune et marron.
Le pourtour du front orné d'une rangée de perles blanche et noire.
Le masque est composé d'une coiffe en vannerie recouverte totalement de perles et de cauris, le tout surmonté d'une large projection conique encadrée également de rangée de perles et de cauris .
Provenance :
Récolté par Jean Marien-Frebutte in situ circa 1930
Transmis par descendance à l'actuel propriétaire
Commentaire :
KUBA MASK, DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONGO; height: 14,96 in
Il s'agit ici d'un masque "Ngady mwaash" qui signifie la "femme" ou le "compagnon" d'un masque masculin.
Un de ses prototypes est le masque kete "Mukasha ka muadi" qui veut dire "masque féminin".
Comme d'autres masques kuba du sud, sa décoration de surface est une débauche de motifs géométriques peints très contrastés comprenant des triangles et des lignes parallèles qui traversent les joues du masque qui sont décrites comme étant des "larmes", et font référence au contexte des danses masquées funéraires pour les membres décédés de la société des rites d'initiation.
Le masque "Ngady mwaash" remonterait au temps de la reine Ngokady ayant vécu durant la première dynastie.
La reine voulut mettre en valeur la condition des femmes, même par la danse.
Comme les femmes ne pouvaient pas elles même danser, elle alla trouver un homme pour lui demander de danser avec l'apparence d'une femme et en imitant les pas de danse des femmes.
Le visage du masque est généralement fait en bois, (ilek).
Il est impressionnant et magnifique avec son visage totalement peint de façon géométrique et coloré.
Il n'y a pas de trous perforés en guise de yeux et le masque doit être porté vers l'arrière de la tête leur donnant la possibilité de voir par le nez.
La partie arrière est en tissu décoré ordinairement de cauris ou il est non coloré.
La coiffure est une sorte de bonnet étroit qui correspond en fait à une coiffure de jeune régent, lorqu'il n'avait pas encore l'âge d'être tête nue.
Les costumes ressemblent aux masques.
Certains ont des attributs féminins rajoutés comme deux seins pointus en bois.
Nous connaissons moins de dix masques publiés de ce type.
L'un d'entre eux, très proche de celui qui est dans les collections du Musée de Berlin et fut récolté en 1904.
Un second est celui de la collection van Opstal.
Bernard de Grunne
Il s'agit ici d'un masque "Ngady mwaash" qui signifie la "femme" ou le "compagnon" d'un masque masculin.
Un de ses prototypes est le masque kete "Mukasha ka muadi" qui veut dire "masque féminin".
Comme d'autres masques kuba du sud, sa décoration de surface est une débauche de motifs géométriques peints très contrastés comprenant des triangles et des lignes parallèles qui traversent les joues du masque qui sont décrites comme étant des "larmes", et font référence au contexte des danses masquées funéraires pour les membres décédés de la société des rites d'initiation.
Le masque "Ngady mwaash" remonterait au temps de la reine Ngokady ayant vécu durant la première dynastie.
La reine voulut mettre en valeur la condition des femmes, même par la danse.
Comme les femmes ne pouvaient pas elles même danser, elle alla trouver un homme pour lui demander de danser avec l'apparence d'une femme et en imitant les pas de danse des femmes.
Le visage du masque est généralement fait en bois, (ilek).
Il est impressionnant et magnifique avec son visage totalement peint de façon géométrique et coloré.
Il n'y a pas de trous perforés en guise de yeux et le masque doit être porté vers l'arrière de la tête leur donnant la possibilité de voir par le nez.
La partie arrière est en tissu décoré ordinairement de cauris ou il est non coloré.
La coiffure est une sorte de bonnet étroit qui correspond en fait à une coiffure de jeune régent, lorqu'il n'avait pas encore l'âge d'être tête nue.
Les costumes ressemblent aux masques.
Certains ont des attributs féminins rajoutés comme deux seins pointus en bois.
Nous connaissons moins de dix masques publiés de ce type.
L'un d'entre eux, très proche de celui qui est dans les collections du Musée de Berlin et fut récolté en 1904.
Un second est celui de la collection van Opstal.
Bernard de Grunne
Contacts
Eric BAILONI
Administrateur des ventes