Carte grise française
Châssis n° AM300/3/1406
Moteur n° DBA 1008
- Achetée et entretenue avec passion
- Conduite à gauche, matching numbers
- Sellerie d'origine, bagages sur mesure
Si dans le film Goldfinger, James Bond pilote une Aston Martin DB5, le roman de Ian Fleming fait état d'une "Aston Martin III", dont on peut supposer qu'il s'agit d'une DB2/4 MkIII, ou DB MkIII. C'est donc la première Aston Martin de l'agent secret britannique !
Cette Aston Martin DB2/4 MkIII, en conduite à gauche d'origine, a été achetée par un chirurgien grec qui a emmené la voiture avec lui lors d'un déménagement en Afrique du Sud. C'est là que l'actuel propriétaire, lui-même originaire de ce pays, en a fait l'acquisition, en 1993. Il a ensuite ramené cette Aston Martin en Europe et l'a faite complètement restaurer en Angleterre. Il a eu toutefois le bon goût de conserver la sellerie d'origine, qui sent encore bon le cuir ancien et patiné, ainsi qu'un somptueux ensemble de bagages sur mesure, en cuir et compartimentés qui pouvait probablement contenir les fusils et le matériel de chasse (So chic !). Le compteur affiche 32 500 miles et la voiture, qui est équipée de sa boîte à outils, fleure bon l'origine. Elle comporte son moteur six-cylindres 2,6 litres double arbre conçu au départ sous l'autorité de WO Bentley et qui donne tout son caractère à ce coupé sportif. La carrosserie dessinée par Frank Feeley est un chef-d'œuvre de sobriété et de sportivité et, à l'époque, cette voiture est une des plus chères du marché : en France, il faut débourser 3 355 00 francs pour acquérir un cabriolet, contre 2 275 000 francs pour une Jaguar XK 120 et 2 822 000 francs pour une Lancia Aurelia Spider. C'est dire le degré de raffinement de cette anglaise pur jus, première voiture de sport à être équipée d'un hayon arrière. A l'époque, ce modèle plaît aux stars, aux amateurs d'automobiles sportives et... aux écrivains, telle Françoise Sagan qui connut une fâcheuse mésaventure au volant de son cabriolet, sur une route de Normandie.
"L'excellence de sa boîte de vitesse et de ses qualités routières sont presque irrésistibles" : c'est ainsi que Paul Frère vante les mérites de l'Aston Martin DB 2/4 MkII, dans les colonnes de L'Équipe, dans les années 1950. Cette voiture est en effet en train de faire naître une fabuleuse lignée, celle des Aston DB qui jusqu'à la DB6, vont reprendre les ingrédients des DB2 et DB 2/4, tout en les embourgeoisant. La DB 2/4 est d'ailleurs la dernière Aston Martin dont la personnalité forte dégage encore le parfum de la compétition. L'exemplaire que nous proposons lui ajoute le charme de l'authenticité.
MERCI DE NOTER QUE LA CARTE GRISE FRANÇAISE EST EN COURS DE DELIVRANCE ET SERA REMISE A L'ACHETEUR DANS LES PLUS BREFS DELAIS A L'ISSUE DE LA VENTE.
French title
Chassis n° AM300/3/1406
Engine n° DBA 1008
- Bought and maintained with passion
- Left-hand drive, matching numbers
- Original upholstery, bespoke luggage
James Bond drove an Aston Martin DB5 in the film Goldfinger, but there is mention in the book by Ian Fleming of an " Aston Martin III ", which must surely refer to a DB2/4 MkIII or DB MkIII, making this the British secret agent's first car !
This Aston Martin DB2/4 MkIII, an original left-hand drive car, was bought by a Greek surgeon who took it with him when he moved to South Africa. It was there that the current owner, a South African, bought the car in 1993. He subsequently brought the DB2/4 to Europe, to be completely restored in England. He had the good sense to conserve the original upholstery with its patina and evocative smell of old leather, along with a delightful set of bespoke luggage, also in leather and compartmentalised to suggest it would have held guns and equipment for hunting (très chic.. !) The odometer reads 32,500 miles and the car, which comes with its box of tools, has a truly original feel. It is equipped with the 2.6-litre six-cylinder twin-cam engine, designed originally under the authority of W.O. Bentley, that gives this sporty coupé all its character. The body, designed by Frank Feeley, is a masterpiece of simplicity and sportiness and in its day, it was one of the most expensive on the market : in France it cost 3,355,000 francs to buy a cabriolet, compared to 2,275,000 francs for a Jaguar XK 120 and 2,822,000 francs for a Lancia Aurelia Spider. This says much about the level of sophistication in this pure English beast, the first 'hatchback' sports car. In period, this model attracted the stars, sports car enthusiasts and… writers, such as Françoise Sagan who experienced an unfortunate mishap at the wheel of her cabriolet on a road in Normandy.
" The superiority of its gearbox and its driving qualities are almost irresistible " was how Paul Frère praised the merits of the Aston Martin DB 2/4 MkII in the pages of L'Équipe, during the 1950s. This car gave rise to a fabulous line of Aston DBs. Through to the DB6, these cars drew from and refined the raw ingredients of the DB2 and DB 2/4. The DB 2/4 was the last Aston Martin with a personality exuding the scent of competition. The example we are presenting offers the additional charm of authenticity.
PLEASE NOTE THAT THE FRENCH TITLE IS IN PROCESS AND WILL BE DELIVERED TO THE BUYER SHORTLY AFTER THE AUCTION.