Datée de Bénodet. [1929].
Très amusante carte à Christian Bérard, donnant un reflet de la conversation de Max Jacob.
" L'aviateur Marius-André, ami de Claude Henri (je n'ose toucher à celui-ci qui est bien à toi) ayant entendu dire que Napoléon avait abattu une forêt en une nuit pour percer une avenue sous les fenêtres de Marie-Louise, sa femme, conçut et exécuta l'hiver dernier le projet d'abattre les arbres du château de sa marraine Germaine Thuil de Gard. Celle-ci arrivant avec ses invités en Bourgogne trouva le désert autour de sa maison. Le gazon portait en lettres vertes ces mots : VENGEANCE. La pauvre dame lui avait refusé son amour. "