Titre de circulation italien
Châssis n° 4377
Moteur n° 30436
- Etat de conservation exceptionnel
- Intérieur d'origine Cinghiale, commande spéciale
- La Grand Tourisme la plus rapide à son époque
- Livrée neuve en France
- Très probablement en peinture d'origine
Révolutionnaire ! C'est l'attribut qui convient probablement le mieux à la Lamborghini Miura lorsqu'elle est présentée en 1966. Cette œuvre d'art est due au crayon de Marcello Gandini, nouvellement promu responsable du style chez Bertone. Outre la grâce de ses lignes, la Miura propose une architecture novatrice, directement héritée des prototypes de compétition. Prenant à rebrousse poil les productions de ses concurrents directs, Lamborghini s'oriente vers une structure comportant une cellule accolée au fantastique V12 de 3,9 l. de cylindrée implanté en position centrale arrière, ce qui permet d'obtenir une excellente répartition des masses. 350 ch, un poids limité à une tonne : les accélérations sont incroyables et sa vitesse de pointe de 280 km/h fait d'elle la voiture de série la plus rapide du monde lors de sa présentation. En 1968, est présentée la nouvelle Miura S. Evolution de la précédente, les différences sont plus nombreuses qu'on peut l'imaginer. L'équipement s'améliore, le confort également, mais surtout, l'auto voit ses performances grimper encore : 370 ch., 285 km/h en vitesse de pointe et le 0 à 100 km/h qui tangente désormais les 5 secondes, du jamais vu sur une auto immatriculée !
C'est M. Penchinat, brillant promoteur immobilier dans le sud est de la France qui a commandé cette belle Miura chez Voitures Paris Monceau, l'importateur de la marque, après avoir appris dans les journaux que Johnny Hallyday roule en Lamborghini Miura. Elle était de couleur rouge avec l'intérieur en cuir naturel de sanglier. La voiture arrive à Paris début novembre 1969 et elle porte le n° de châssis 4377, c'est la 454ème de la production, elle est immatriculée 9259VY75 le 20.11.1969. Jusqu'en 1973 M. Penchinat aura eu le privilège de parcourir les autoroutes de France entre 200 et 250km/h de moyenne faisant souvent le trajet Nîmes-Paris aller-retour. En 1973 c'est la crise pétrolière, la limitation de vitesse à 130km/h, alors Mr Penchinat préfère vivre avec les souvenirs d'un bolide qui lui avait offert des sensations de voiture de course, que rouler à 130km/h dans le flot des voitures. La Lamborghini est remisée au fond du garage, ses fils sont trop jeunes pour rouler avec alors avec regret il la vend à un garagiste de Nîmes.
Aujourd'hui encore elle se présente dans une très belle livrée rouge et le magnifique intérieur confectionné en cuir de sanglier (cinghiale) de couleur beige, avec le cuir des sièges, mais aussi celui tendu sur l'ensemble du tableau de bord, est dans un magnifique état d'origine donnant à cette Miura une touche de classe et d'originalité. Selon Valentino Balboni, seules deux Lamborghini Miura en auraient à l'époque bénéficié. Après sa vie française, dans la région de Nîmes, elle s'en est retournée vers ses terres natales probablement à la fin des années 1970.
Elément déterminant pour mieux comprendre le passé de cette voiture, on dispose en effet d'un témoignage important fourni par un personnage éminent dans l'histoire de Lamborghini, Valentino Balboni. Celui-ci fut en effet le chef essayeur de la firme pendant 40 ans. Il a testé la plupart des bolides sortis de l'usine de Sant'Agata, et connaît particulièrement bien cet exemplaire. La voiture a été vérifiée dans les années 90 chez Lamborghini, examen qui a permis d'établir que l'auto se présentait déjà dans un bel état d'origine, qu'il s'agisse de la peinture, de l'intérieur, mais aussi des éléments mécaniques, moteur ou transmission.
C'est donc en connaissance de cause qu'il conseille à une de ses relations, Monsieur Carlo Mauri, grand amateur de la marque, de s'en porter acquéreur. C'est chose faite en 1997, et sur les conseils du même Balboni, ce dernier confie l'entretien de la belle au garage Top Motors, dont le propriétaire n'est autre qu'Orazio Salvioli, qui a lui-même été directeur technique chez Lamborghini pendant des décennies. En 2007 une révision moteur a été effectuée dans cet établissement, élément que confirme Balboni qui a conduit la voiture pour la dernière fois en fin 2012, jugeant à cette époque qu'elle présente un état d'origine exceptionnellement bon, ce qu'attestent les " matching numbers " des différents éléments de carrosserie et mécaniques.
La voiture affiche 32 000 km au compteur et elle se présente dans un superbe état de conservation, la voiture semble être encore dans sa livrée d'origine. Elle sera vendue avec son carnet de bord (uso e manutenzione) ainsi que le guide du réseau. Une auto exclusive qu'il est rare de trouver dans un si beau " jus ".
Italian title
Chassis n° : 4377
Engine n°: 30436
- Exceptional conserved condition
- Original Cinghiale interior, special order
- The fastest GT car in its day
- Delivered new in France
- Most likely has original paintwork
Revolutionary ! This is the best way to describe the impact of the Lamborghini Miura when it first appeared in 1966. It was a work of art created by Marcello Gandini, the newly promoted head designer at Bertone. In addition to its graceful styling, the Miura displayed an innovative structure, inherited from racing prototypes. Moving in a different direction to their competitors, Lamborghini used a fantastic V12 3.9-litre engine that was mid-mounted, providing the car with excellent weight distribution. With 350 bhp and the weight limited to a ton, the acceleration was incredible. The top speed of 280 km/h made it the quickest production car in the world when it was introduced. Launched in 1968, the new Miura S was an evolution of the previous version and incorporated a huge number of differences. The level of comfort and equipment was improved, but importantly, so was the car's performance: 370 bhp, 285 km/h top speed and, a first on a road-registered car, 0 to 100 km/h in the 5 second bracket !
It was M. Penchinat, a successful developer in the South East of France, who ordered this stunning Miura from the marque importer, Voitures Paris Monceau, after reading in the papers that Johnny Halliday drove a Lamborghini Miura. It was liveried in red with natural wild boar skin interior. The car arrived in Paris at the start of November 1969, and was registered 9259VY75 on 20 November 1969. It was chassis number 4377, making it the 454th to be built. Until 1973, M. Penchinat was lucky enough to travel the autoroutes in France at an average speed of between 200 and 250 km/h, regularly going from Nîmes to Paris and back. The oil crisis brought that to a halt in 1973, when the speed limit was reduced to 130 km/h. From then on, Penchinat preferred to live with his memories of a machine that felt like a racing car rather than potter along with everyone else at 130 km/h. The Lamborghini was put away at the back of his garage, and as his sons were too young to drive, he sold the car, with some regret, to a garage owner in Nîmes.
The car is still presented today in a stunning red livery. The interior is resplendent in beige coloured wild boar hide (cinghiale), and the leather on the seats and across the dashboard is in wonderfully original condition, adding a touch of class and originality to this Miura. According to Valentino Balboni, just two Lamborghini Miuras would have been had this finish at the time. After its life in France, the car headed back towards its native country, probably at the end of the 1970s.
There is an important testimony provided by an eminent figure in Lamborghini history, Valentino Balboni, that helps us to understand this car's story. Balboni was the firm's chief test driver for 40 years. He was responsible for testing the majority of cars that left the factory at Sant'Agata and knew this particular example well. The car was checked at Lamborghini during the 1990s, and this inspection established that the car was presented in beautiful original condition, both the paintwork and interior as well as the mechanical elements - the engine and transmission. Knowing this, Balboni advised an acquaintance and great marque enthusiast, Mr Carlo Mauri, who subsequently bought the car. The deal was done in 1997, and on the advice of the same Mr Balboni, he entrusted the car's maintenance to the Top Motors garage, owned by none other than Orazio Salvioli, former technical director at Lamborghini for decades. In 2007 the engine was overhauled at this garage, confirmed by Balboni who drove this car for the last time at the end of 2012. He judged this car to be in exceptionally good, original condition at this time, corroborated by the matching numbers of the different mechanical and body parts.
The car has 32,000 km on the odometer and is presented in superbly preserved condition. It appears to have the original paintwork. It will be sold with owner's manual (uso e manutenzione) and network guide. An exclusive automobile rarely seen in such an original condition as this.