Carte grise française de collection
Châssis n° 3903 GT
Moteur n° 3903 GT
- Superbe présentation
- Enviable thème de couleurs
- Matching numbers
- Plus de 85 000 € de factures de restauration
- Sortant d'une restauration chez des spécialistes italiens
Avec le moteur 250, Ferrari crée une nouvelle famille de voitures qui va faire progresser l'entreprise de façon significative. Cette gamme s'appuie sur un V12 de 3 litres conçu par Gioacchino Colombo, qui se révèle flexible et adaptable aussi bien à un usage touristique qu'à la compétition. C'est avec la 250 qu'apparaît pour la première fois le suffixe "GT", pour Gran Turismo, et c'est ce moteur qui équipera les fameuses GTO abondamment titrées et considérées aujourd'hui comme les voitures de sport les plus emblématiques du monde. Pour les versions route, le sobre coupé PF cède la place en 1960 à une Ferrari qui ouvre une brèche, la 250 GTE. Signée Pinin Farina, elle est la première de la marque à offrir quatre places, dont deux petites à l'arrière. Elle est utilisée comme "pace-car" aux 24 Heures du Mans 1960 avant sa présentation officielle au Salon de Paris, au mois d'octobre. D'emblée, elle rencontre un énorme succès et atteint une production qui frôle le millier d'exemplaires. Pour Ferrari, c'est du jamais vu. Cette voiture, qui plaît aux magnats de l'industrie autant qu'aux acteurs de cinéma ou aux vedettes du show-biz, va largement contribuer au renom de la marque dans le monde entier. La 250 GTE est longtemps restée dans l'ombre des autres modèles plus prestigieux de la famille 250 mais, depuis quelques années, elle prend dans le cœur des collectionneurs le rang qu'elle mérite et ils n'hésitent plus à engager des frais importants pour que leur voiture soit en bel état.
C'est le cas de la 250 GTE que nous présentons, répertoriée chez Pininfarina sous le numéro 68266 et qui a été vendue neuve à un M. Rapner. En 1987, elle était entre les mains de Mario Salvi, demeurant rue Roquépine à Paris, mais la voiture était volée à cette époque, comme en témoigne une annonce parue dans La Vie de l'Auto de février 1988. Elle était semble-t-il assez vite retrouvée puisqu'un collectionneur parisien en faisait l'acquisition en mars 1988, avant de la céder à la fin des années 1990 au propriétaire actuel grand amateur de belles italiennes. Après l'avoir gardée plusieurs années à l'abri de son garage, il décidait en 2012 de lui offrir la restauration qu'elle méritait. Pour ce faire, il va se tourner vers des spécialistes italiens bien connus : ainsi, Corrado Patella, d'Autofficina Omega, va prendre en charge la mécanique et les trains roulants, assurant une réfection complète du moteur et de la boîte de vitesses, alors que Sports Cars garage, sous la responsabilité de Walter Giusti, à Modène, va se concentrer sur la carrosserie et le remontage de l'ensemble. Le système électrique, l'habitacle et le tableau de bord ont été également revus, pour que cette voiture ne souffre pas la critique. Un dossier de factures complet est joint au dossier de restauration et totalise près de 85 000 € de travaux que nous vous conseillons de consulter.
Lorsque cette belle 250 GTE est partie en restauration, elle était gris métallisé. En démontant le tableau de bord, Walter Gusti a découvert ce qui semble être la teinte d'origine, Grigio Note. C'est donc cette nuance qui a été finalement choisie et qui habille aujourd'hui cette automobile avec une suprême élégance.
Il est rare de rencontrer une 250 GTE traitée avec autant de soin : avec sa présentation impeccable en carrosserie, intérieur et même compartiment moteur, elle fera le bonheur d'un amateur qui saura utiliser à bon escient les deux places arrière, aménagement rare dans une Ferrari !
French title
Chassis n° 3903 GT
Engine n° 3903 GT
- Superb presentation
- Enviable colour theme
- Matching numbers
- More than 85 000 € in restoration invoices
- Fresh from restoration by Italian specialists
With the development of the 250 engine, Ferrari created a new line of cars that allowed the company to grow significantly. This range was fitted with a 3-litre V12 engine designed by Gioacchino Colombo that proved to be resilient and versatile, capable of being used for both leisure and competition. It was on the 250 that the " GT " suffix first appeared, for Gran Turismo, and this was the engine that would equip the celebrated GTOs that are considered today to be the most iconic sports car in the world. For the road-going versions, the understated PF coupé gave way, in 1960, to a Ferrari that opened up a new avenue: the 250 GTE. Designed by Pinin Farina, it was the marque's first four-seater, with two small rear seats. It was used as a pace car in the 1960 Le Mans 24 Hours before being launched officially at the Paris Motor Show in October. The car was a great success from the outset, with almost a thousand examples being built. This was unheard of for Ferrari. This car, loved by business tycoons, celebrities and film stars alike, was largely responsible for enhancing the reputation of the marque around the world. The 250 GTE has for a long time stayed in the shadow of other, more prestigious members of the 250 family, but in recent years, it has has been given the merit it deserves by collectors who now spend large sums to keep their car in beautiful condition.
This is the case with the 250 GTE on offer, listed at Pininfarina with the number 68266, and which was sold new to a certain Mr Rapner. In 1987, it was in the hands of Mario Salvi, who lived in Rue Roquépine in Paris. However, the car was stolen during this period, as reported in La Vie de l'Auto in February 1988, although it appears to have been tracked down fairly quickly as a Parisian collector bought the car in March 1988. He sold it at the end of the 1990s to the current owner, a serious enthusiast of Italian machines. Having kept the car tucked away in his garage for several years, in 2012 he decided to give the car the restoration it deserved. He turned to well-known Italian specialists to carry out the work. Autofficina Omega of Corrado Patella, were responsible for the mechanical side and running gear, which included a complete engine and gear-box re-build, while Sports Cars garage in Modena, led by Walter Giusti, concentrated on the coachwork and re-assembly. There was also work on the wiring, passenger compartment and dashboard to ensure that the car was beyond reproach. A complete folder of the bills, totalling almost €85,000, is with the file documenting the restoration, and we recommend you look at this.
When this stunning 250 GTE went to be restored it was metallic grey. On removing the dashboard, Walter Gusti discovered what appeared to be the original colour, Grigio Note. A decision was taken to repaint the car in this supremely elegant shade, which it is how it is presented today.
It is rare to find a 250 GTE that has been looked after so well. With the coachwork, interior and even the engine compartment presented impeccably, it will be a delight for an enthusiast who will be able to make use of the two rear seats, a rare occurrence in a Ferrari !