MALCOLM DE CHAZAL. LA POESIE METAPHYSIQUE, MODE RECHERCHE DE L’ABSOLU. Manuscrit autographe signé, corrigé Sans date. 25 pp. in-4 à l’encre bleue nuit sur 25 feuillets de papier vélin bleu. LONGUE ET TRES DENSE MEDITATION SUR LE SENS ET LE BUT DE LA POESIE.. « Le monde a toujours classé l'écriture en deux catégories : la prose et la poésie. L'une concerne les réalités, l'autre les surréalités », commence par affirmer Malcolm de Chazal. A la suite de quoi il revient sur les expériences poétiques qui ont précédé la sienne, Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé et, au terme d’analyses ponctuées de formules magnifiques, définit le but qu’il s’est assigné : « Cette poésie nouvelle dont je suis l’introducteur en Europe est la poésie métaphysique, seule poésie de l’absolu et apte à embrasser le monde vivant comme un tout – à la fois le monde de l’être et Dieu dans un seul geste – de faire une seule pâte et une seule âme de tout ce qui vit, de percevoir tout le vivant dans un seul geste de l’esprit – forme de méta-religion du vivant qui supplée la Révélation dans notre monde super-matérialisé qui la rejette – échelon tendu aux incroyants pour passer de l’incroyance totale à la Foi mitigée et relative, et bientôt ensuite à la Foi absolue. »