Troisième édition. Paris, Michel Lévy frères, 1858. In-12 ; chagrin vert foncé, filets dorés et à froid formant un encadrement à la Du Seuil sur les plats, couronne de comte et devise de l'auteur "Quod decet" dorées au centre du premier plat, dos à nerfs orné de filets à froid et dorés, pointillé doré sur les coupes, dentelle intérieure, doublures et gardes de papier moiré blanc, tranches dorées (reliure de l'époque).
Premier tirage.
Portraits de l'auteur avant la lettre et de S. Lavalette, l'un et l'autre gravés sur acier par Bulan d'après Meissonier, et 34 figures de Meissonier, et 7 de V. Foulquier gravées sur bois par Lavignat (24), Lavieille (6), ses élèves Perrichon et Regnier (8) et par Deschamp (3).
EXEMPLAIRE DE L'AUTEUR ENRICHI DE DEUX CROQUIS ORIGINAUX SIGNES MEISSONIER au crayon et à la plume, ayant servi à l'illustration pour La culotte des cordeliers. En tête de l'exemplaire est reliée une longue et belle lettre autographe de l'auteur (4 pages in-8), datée Château de Cheverny, par Cour-Cheverny, Loir-et-Cher, 10 décembre 67, sur un papier à lettre portant son monogramme. Chevigné y médite longuement, après les récents événements qui ont troublé Rome, sur le rôle, la puissance de l'Église et du Pape, et l'esprit démocratique de l'Église : "Croyez-moi, l'Église ne s'est jamais éloignée du peuple. Elle est démocratique par son personnel, et par la constitution..."
A la fin de cet exemplaire se trouvent 64 pages sous le titre "L'Opinion des Journaux sur les Contes rémois" dont la pagination de 241 à 304 fait suite à celle du recueil.
Quelques rousseurs.
Devise couronnée du comte de Chevigné dorée sur le premier plat de la reliure. Ex-libris Raphaël Esmérian. Cachet à froid de la Fondation Napoléon.
Provenance
Fondation Napoléon.