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1972 FERRARI 365 GTB/4 DAYTONA - no reserve
1972 FERRARI 365 GTB/4 DAYTONA - no reserve
Estimation :
220 000 € - 260 000 €
Vendu:
307 371 €

Détails du lot


Carte grise française
Châssis n° 16119

- Achetée neuve par la société de Claude Lelouch
- Historique français suivi
- Modèle exceptionnellement performant
- Sans réserve

Lamborghini avait ouvert la voie d'une nouvelle configuration, pour les voitures de sport ultra-performantes: celle du moteur central, ce qui permet un abaissement du centre de gravité et une meilleure répartition des poids. Pourtant, lorsque l'on compare la stabilité à grande vitesse d'une Lamborghini Miura et d'une Ferrari Daytona, on peut comprendre le choix d'Enzo Ferrari: la Daytona ne dévie pas d'un pouce alors que la Miura a tendance à lever le nez. Les qualités de la Ferrari ont d'ailleurs été confirmées par ses succès en compétition (dont une victoire au Tour Auto en 1972 avec Andruet/Biche), ce qui n'est pas le cas de la Miura. Après avoir fait l'objet à l'époque de sarcasmes injustifiés de la part de spécialistes, la Daytona bénéficie aujourd'hui d'une incontestable aura qui s'appuie sur plusieurs critères: c'est la dernière Ferrari V12 à moteur avant de cette époque; onctueux autant que rageur, il délivre 352 ch à 7 500 tr/mn, ce qui propulse la voiture à 270 km/h; ses qualités routières sont incontestables, notamment dans les grandes courbes prises à pleine vitesse; elle bénéficie d'une ligne impressionnante tracée par Fioravanti, pour Pininfarina.

La Ferrari Daytona que nous présentons a été vendue neuve le 13 octobre 1972 par les établissements Pozzi aux Films 13, domiciliée 15 avenue Hoche, à Paris. Cette société appartenant à Claude Lelouch, c'est sans doute le fameux cinéaste, passionné par les voitures de sport, qui a été le premier à en tenir le volant après avoir utilisé une 275 GTB. De couleur bleu nuit, notre Daytona est alors immatriculée 9988 YP 75. Un an plus tard, la 4 octobre 1973, elle est rachetée par un propriétaire parisien du nom de Michel D'Amato avant de changer de mains le 18 janvier 1974 et de prendre l'immatriculation 9981 QU 95. Le 1er août 1975, elle part pour la région lyonnaise et reçoit un nouveau numéro: 2583 FV 69. Trois ans plus tard, le 15 novembre 1978, elle est vendue à M. Jean-Pierre Degenève, propriétaire du garage Toyota à Annemasse, en Savoie. Il la garde plus longtemps que les propriétaires précédents et la cède le 2 avril 1987 à un collectionneur lyonnais, amateur de Ferrari qui a eu plusieurs Daytona entre les mains, ce dernier nous a confirmé que "Cette Daytona marchait fort, je l'ai utilisée deux fois aux 100 GT Dijon de 1987 et 1988. Jusqu'à ce que je m'en sépare, elle était absolument parfaite." En 1989, il la confie à Me Poulain pour la vendre aux enchères le 19 juin. Elle affiche alors 54 580 km et c'est ce jour-là que M. Pierre Brignole en fait l'acquisition. Depuis, la voiture a peu roulé puisque le compteur affiche 57 650 km. Elle se présente donc dans un bel état, semblant toujours avoir été préservée avec un intérieur d'origine. De plus, il s'agit d'une voiture de la série "365 GTB4-A", une version européenne à phares escamotables.
Cette voiture présente donc une occasion rare d'acquérir une Daytona dont l'historique est bien connu, vendu par Pozzi au premier propriétaire, un cinéaste passionné et talentueux, et qui n'a parcouru que 3 000 km au cours des 20 dernières années. C'est une voiture encore sous-estimée par les collectionneurs tant elle clôt la lignée des légendaires berlinettes Ferrari à moteur avant avec brio.



French title
Chassis n° 16119

- Bought new by the company of Claude Lelouch
- Continuous French history
- Exceptionally powerful model
- No reserve

Lamborghini paved the way for a new configuration for high-performance sports cars, with a mid-engine format which allowed for a lower centre of gravity and improved weight distribution. However, when comparing the stability at high speed of a Lamborghini Miura and a Ferrari Daytona, one understands Enzo Ferrari's decision: the Daytona doesn't move an inch whereas the Miura has a tendency to lift at the front. Moreover, the Ferrari's attributes were confirmed by success in competition (including a victory in Tour Auto in 1972 for Andruet/Biche), which wasn't the case for the Miura. Having been the object of unwarranted criticism from certain specialists at the time, the Daytona today enjoys an legendary status for several reasons: it was the last front-engined V12 Ferrari from this period; smooth and ferocious at the same time, it delivered 352 bhp at 7,500 rpm which propelled the car to 270 km/h; its roadhandling qualities are unrivalled, particularly on large corners taken at speed; it displays a stunning design by Fioravanti for Pininfarina.

The Ferrari Daytona on offer was sold new on 13 October 1972 by the Pozzi establishment to Films 13, of 15 Avenue Hoche in Paris. This company, belonged to Claude Lelouch, and so it was undoubtedly the celebrated filmmaker, passionate about sports cars, who was the first person to take to the wheel, having previously driven a 275 GTB. In midnight blue, our Daytona was registered 9988 YP 75. One year later, on 4 October 1973, the car was bought by a Parisian by the name of Michel D'Amato, before changing hands again on 18 January 1974, and being re-registered 9981 QU 95. On 1 August 1975, it headed to the Lyon region and received a new number: 2583 FV 69. Three years later, on 15 November 1978, it was sold to M. Jean-Pierre Degenève, owner of the Toyota garage in Annemasse, Savoie. He kept the car for longer than its previous owners, selling it to a collector from Lyon on 2 April 1987. The latter, a Ferrari enthusiast who had driven several Daytonas, told us that " This Daytona drove well, and I used it twice in the 100 GT race at Dijon in 1987 and 1988. Throughout the time I had the car, it was absolutely perfect. " In 1989, on 19 June, Maître Poulain was entrusted to sell it at auction. At that time, it had covered 54,580 km and this was the day that the car was bought by M. Pierre Brignole. Since then, the car has been driven very little, as shown by the odometer reading of 57,650 km. It is offered in superb condition, and appears to have retained its original interior. Moreover, this is one of the " 365 GTB4-A " series, a European version with retractable headlights.
This car offers a rare opportunity to acquire a Daytona with known history, sold by Pozzi to the first owner, a passionate and talented filmmaker, which has only covered 3,000 km in the last twenty years. Here is a car still undervalued by collectors, which draws to an end the line of legendary front-engined Ferrari berlinettas with brio.


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Administrateur des ventes
ebailoni@artcurial.com

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Tél. +33 1 42 99 20 51
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