sans carte grise
Châssis n° HZ1986-3
- Sans réserve
- Véhicule historique
- Seulement 1036 km au compteur
- Couleur unique
- 1036 Km depuis l'origine
En bon rapport avec Citroën depuis le remodelage de la Visa en 1981, Heuliez a surfé sur cette situation pour proposer dès 1985 une version break de la BX. Bien au fait de cette base, il est donc l'interlocuteur logique et privilégié lorsque la marque envisage quelques mois plus tard de se doter d'une version de compétition destinée à représenter la marque dans les rallyes du nouveau Groupe B.
Le règlement édicté par les instances internationales du sport automobile pour le groupe B imposent aux constructeurs qui veulent participer d'établir leurs automobiles de compétition sur un modèle existant au catalogue et dont la production doit avoir atteint au minium les 200 exemplaires. La direction de PSA choisis la BX pour représenter la marque aux chevrons tandis que la 205 sera retenue à Sochaux pour devenir la 205 T16. Une version à empattement court dotée de quatre roues motrices est mise au point sous l'appellation BX 4 TC. Elle est motorisée par un bloc 4 cylindres de 2 141 cm3 à 8 soupapes sur-vitaminé par un compresseur Garrett T3. La vitesse de pointe affichée est de 220 km/h pour une puissance de 200 ch Din à 5250 tr/mn. Le moteur est emprunté à la Peugeot 505 Turbo injection, et venait à l'origine du groupe Chrysler, il est placé en position longitudinale avant, contrairement à la berline de série qui dispose d'un moteur transversal. De ce fait, le porte à faux avant a dû être porté à 1,10 m.
La fabrication des BX 4 TC démarre en 1985 à Cerizay, sur une chaîne spéciale où elles sont assemblées à la main, et livrées en un seul et unique coloris blanc. De cette version civile, moins d'une dizaine d'autos seront préparées en version deux portes à l'empattement raccourcis, pour participer aux rallyes du groupe B pour laquelle elle a été conçue à l'origine. La carrière peu convaincante de la BX 4TC en rallye, plombée par un budget ridicule en regard des sommes dépensées pour mettre en valeur la Peugeot 205 T16, et l'arrêt inopiné du Groupe B scelleront définitivement le sort de la BX 4 TC moins de trois ans plus tard.
La production cessera en 1988 après seulement 85 voitures vendues. Citroën lance une campagne de rachat d'une partie de ces autos afin de ne pas être contraint d'assurer un service après-vente complexe. Les voitures non vendues et celles rachetées à la clientèle seront détruites devant huissier. On estime à une quarantaine d'exemplaires, les BX 4 TC survivantes aujourd'hui. Cette auto rarissime marque un jalon incontournable dans l'épopée en rallyes de Citroën, qui aboutira au titre actuel de septuple champion du monde des rallyes WRC.
L'exemplaire présenté fut à l'époque assemblé à la main par les élèves en carrosserie du Lycée Professionnel de Niort. C'est Gérard Quéveau, alors Président Directeur Général d'Heuliez, qui choisit sur la chaîne de le peindre en noir pour le différencier de la série. Il est en excellent état de carrosserie. L'intérieur en velours noir est en état neuf. Le véhicule affiche seulement 1036 km au compteur, et la voiture est roulante, la batterie venant d'être changé.
Cet exemplaire unique par son histoire autant que par son propriétaire représente une très rare occasion d'acquérir une parcelle de l'histoire des rallyes automobile de la fin du 20e siècle.
IMMATRICULATION DES PROTOTYPES HEULIEZ :
Heuliez est un constructeur automobile. A ce titre, les prototypes bénéficient d'une plaque constructeur et d'un numéro d'identification. Tous les véhicules de la Collection Heuliez seront vendus avec une Attestation Constructeur.
En vue d'immatriculer ces véhicules nous avons reçu de la FFVE les informations suivantes :
- Pour les véhicules réalisés il y a plus de trente ans, une attestation de la FFVE pourra être obtenue et ainsi, une fois le contrôle technique passé, les véhicules pourront être immatriculés avec une carte grise de collection.
- Pour les véhicules réalisés il y a moins de 30 ans, une réception à titre isolé auprès de la DREAL sera nécessaire ainsi qu'un contrôle technique afin d'obtenir une carte grise normale.
no title
Châssis n° HZ1986-3
- No reserve
- Historic vehicle
- Just 1,036 km on the odometer
- One-off colour
- 1,036 km from new
Having enjoyed a good relationship with Citroën since the re-design of the Visa in 1981, Heuliez capitalised on this by proposing an estate version of the BX in 1985. Being familiar with the base model, he was also the logical person for Citroën to turn to when they decided to add a competition version to represent the marque in the new Group B rally class.
The rules laid down for Group B by the international regulatory bodies demanded that manufacturers base competition cars on a production car from the catalogue with at least 200 examples built. Those in charge at PSA chose the BX to represent 'la marque aux chevrons'. The 205 would be retained in Sochaux to become the 205 T16. A short wheelbase version with four-wheel drive was developed under the name BX 4 TC. It was powered by a 2,141 cc 4-cylinder 8-valve engine boosted by a Garrett T3 supercharger. The official top speed was 220 km/h with 200 bhp Din at 5250 rpm. The engine was borrowed from the Peugeot 505 Turbo injection, which came originally from the Chrysler group. This was placed lengthways at the front unlike the saloon which had a transversal engine, and to accommodate this, the overhang was increased to 1.1m.
Production of the BX 4 TC began at Cerizay in 1985, on a special production line. They were assembled by hand and liveried exclusively in white. From this standard version, less than a dozen cars were prepared with a shortened wheelbase and featuring two doors, to participate in the Group B rallies they had been designed for. The unconvincing performances of the BX 4TC in competition, added to the size of the budget needed to develop the Peugeot 205 T16, and the unforseen demise of Group B, sealed the fate of the BX 4 TC whose career came to an end less than three years later.
Production ceased in 1988 after just 85 cars had been sold. Citroën undertook to buy back some of these cars to avoid having to offer a demanding after-sales service. Cars that were either unsold or bought back were destroyed in front of a legal witness. It is thought that some forty examples of the BX 4 TC survive today. There is no doubt that this extremely rare car represents a milestone in Citroën's epic involvement in rallying which culminated in seven World Rally Championship titles.
The example offered was handbuilt by bodywork apprentices at the Lycée Professionnel de Niort. It was CEO of Heuliez, Gérard Quéveau, who took the decision, while the car was on the production line, to paint it black so that it would stand out from the rest of the series. The bodywork is in excellent condition. The black velours interior is as new, and the odometer reads just 1,036 km and the car is running.
The story of this car and its ownership make it totally unique and it represents a very rare opportunity to own a piece of rallying history from the late 20th century.
REGISTRATION OF HEULIEZ PROTOTYPES:
Heuliez is a car manufacturer. As such, the prototypes all have a manufacturer's plate and an identification number. All the vehicles in the Heuliez Collection will be sold with a Manufacturer's Certificate.
In order to register these vehicles, we have received the following information from the FFVE (Fédération Française des Véhicules d'Epoque = French classic cars association):
- For vehicles that are more than thirty years old, an FFVE certificate can be obtained. Once an French technical inspection has also been obtained, the vehicles are eligible for French collectors' registration
- Vehicles less than 30 years old will need to be individually approved by the French administration DREAL and have a current technical inspection, in order to be registered in France