Commentaire :
Paul-Henri Corentin Feval
Né à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Romancier.
Très ardent légitimiste. Fait ses études et son cour de droit dans sa ville natale. Reçu avocat à dix-neuf ans, il quitte le barreau à la suite de sa première cause, et accepte une place de commis dans une maison de banque, 1838… Plusieurs articles qu'il donne au Nouvelliste…, quelques vaudevilles pour les faiseurs en renom le tirent de la misère. Enfin un récit original Le club des phoques inséré dans la Revue de Paris en 1841et le roman Chevaliers du Firmament lui ouvrent presque aussitôt les colonnes du Commerce de la Quotidienne, de la Chronique de la mode. Le succès de Loup blanc dans le Courrier Français, 1843 le signale à Anténor Joly qui lui confie la rédaction des Mystères de Londres à condition de le signer du nom anglais de Francis Troloppe. Ce roman eut un grand succès et fut traduit en plusieurs langues ; il compte environ 20 éditions… Dans les deux seules années 1858-1859, il publie ou réimprime, sous le nom de P. Féval, chez divers éditeurs et dans divers formats un total de quatre-vingt-sept volumes. Il s'est converti à la foi catholique de sa vie et expurgera lui-même ses ouvrages. Officier de la Légion d'honneur en 1869.
Jules Moinaux
Né à Tours (Indre-et-Loire).
Auteur dramatique.
Il a signé une centaine de pièces, la plupart en collaboration, notamment Pepito, opéra comique avec Léon Battu, Variétés, 1853, La question d'Orient, 1854, Les deux aveugles, 1855, aux Bouffes Parisiens, Les gueux de Béranger, 1855, drame en cinq actes, à la Gaîté.
Sténographe au Palais de Justice de Paris, il a fait pendant de longues années, au Charivari et à la Gazette des Tribunaux des comptes rendus humoristiques des procès en police correctionnelle et sous le titre des Tribunaux comiques, 1881-1888, il a publié en volumes ses spirituels comptes-rendus.
Sources : Nouveau Larousse, page 144 tome VI.
Charles Monselet
Né à Nantes (Loire-Atlantique).
Journaliste, écrivain, poète.
Fils d'un libraire. Donne au théâtre plusieurs pièces tant en prose qu'en vers dont une parodie de la Lucrèce de Ponsard. Il vient à Pairs en 1846 et écrit des romans dans l'Epoque et la Patrie. Puis il écrit nombre d'articles critiques ou littéraires pour le Pays, l'Assemblée nationale, l'Artiste, La Revue de Paris, Le Monde illustré où il est chargé de la critique du théâtre. Il a écrit notamment : Histoire du Tribunal Révolutionnaire, 1850, Etudes contemporaines : Rétif de la Bretonne, 1853, La lorgnette littéraire, 1857, Promenade d'un homme de Lettres, Les chemises rouges, 1858, L'argent maudit, 1862, Les femmes qui font des scènes, 1864, Monsieur le Duc s'amuse, 1865, L'Almanach gourmet, 1865.