Estimation :
1 500 € - 2 000 €
Vendu :
1 680 €
Description complète
Philippe Auguste Jeanron (1809-1877)
Fusain, estompe et rehauts de gouache blanche
On y joint les portraits-charges d'Eugène Auguste Colbrun (1833-1866) et de Pierre Edmond Alexandre Hédouin (1820-1889).
Ensemble de trois dessins
Sans cadres
Commentaire :
Philippe Auguste Jeanron
Né à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
Peintre.
" Elève de Sigalon et de Souchon, il est d'abord peintre de genre… la première toile qu'il expose au Salon en 1830, Les petits patriotes (musée de Caen), révèle une sensibilité puissante, proche de Delacroix. Huit ans plus tard, il renonce à l'anecdote et à l'Histoire en faveur du paysage. Sa position d'historien d'art et de critique libéral attire sur lui l'attention de Ledru-Rollin en 1848 : Jeanron est directeur des Musées nationaux de la Révolution de 1848 jusqu'en décembre 1850. Grâce à quoi la plupart des artistes de l'école de 1830, habitués au refus systématique des autorités, purent enfin exposer… L'artiste, qui a brossé plusieurs grandes décorations pour différentes églises de Paris, est bien représenté dans de nombreux musés de provinces, en particulier à Douai, Chartres, Bayonne, Tours et Chaumont. "
Sources : 1820-1920, page 47 tome III.
Eugène Auguste Colbrun
Né à Paris.
Artiste dramatique.
Il figure à l'âge de 10 ans à la Gaîté, entre peu après au Gymnase enfantin, passe ensuite en Angleterre, revient à Paris, à la salle Comte, 1844, d'où Alexandre Dumas le tire pour lui donner le rôle de Friquet dans la Reine Margot, qui lui fait la réputation d'un comique original. A la chute du Théâtre Historique, il est engagé pour quelques mois à celui de la Gaîté, puis il entre à la Porte Saint-Martin en janvier 1852. Il y reprend ou crée avec succès divers rôles. Après les Variétés de 1857 à 1858, il retourne en 1859 à la Porte Saint-Martin puis il passe au Théâtre du Châtelet.
Sources : Vapereau, page 421.
Pierre Edmond Alexandre Hédouin
Né à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
Peintre de scènes de genre, portraits, paysages, aquarelliste, graveur, dessinateur, lithographe.
Il entre à l'Ecole des Beaux Arts de Paris en 1838, dans l'atelier de Paul Delaroche. Il étudie aussi la gravure avec Célestin Nanteuil. Il séjourne en Algérie et en Espagne. Il expose à Paris, au Salon, puis Salon des Artistes français à partir de 1844, obtenant une médaille de deuxième classe en 1848 ; une autre en 1855, pour l'Exposition Universelle ; une médaille d'honneur en 1888. Il s'adonne d'abord à la peinture, avec des tableaux de genre, inspirés de la vie agricole, et des paysages de l'Orient et de l'Espagne. Il réalise des peintures décoratives pour le Théâtre Français et le Palais Royal à Paris. Mais c'est surtout comme graveur qu'il se fait connaître, il reproduit François Boucher, David Teniers, Carle Van Loo, Jean-François Millet et Alexandre Bida. On cite aussi ses eaux-fortes, destinées à illustrer divers ouvrages, dont : une édition de Molière, les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, le Voyage Sentimental de Laurence Sterne. Promu chevalier de la Légion d'honneur en 1872.
Sources : Bénézit, 1999 pages 842-843 tome VI.
Né à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
Peintre.
" Elève de Sigalon et de Souchon, il est d'abord peintre de genre… la première toile qu'il expose au Salon en 1830, Les petits patriotes (musée de Caen), révèle une sensibilité puissante, proche de Delacroix. Huit ans plus tard, il renonce à l'anecdote et à l'Histoire en faveur du paysage. Sa position d'historien d'art et de critique libéral attire sur lui l'attention de Ledru-Rollin en 1848 : Jeanron est directeur des Musées nationaux de la Révolution de 1848 jusqu'en décembre 1850. Grâce à quoi la plupart des artistes de l'école de 1830, habitués au refus systématique des autorités, purent enfin exposer… L'artiste, qui a brossé plusieurs grandes décorations pour différentes églises de Paris, est bien représenté dans de nombreux musés de provinces, en particulier à Douai, Chartres, Bayonne, Tours et Chaumont. "
Sources : 1820-1920, page 47 tome III.
Eugène Auguste Colbrun
Né à Paris.
Artiste dramatique.
Il figure à l'âge de 10 ans à la Gaîté, entre peu après au Gymnase enfantin, passe ensuite en Angleterre, revient à Paris, à la salle Comte, 1844, d'où Alexandre Dumas le tire pour lui donner le rôle de Friquet dans la Reine Margot, qui lui fait la réputation d'un comique original. A la chute du Théâtre Historique, il est engagé pour quelques mois à celui de la Gaîté, puis il entre à la Porte Saint-Martin en janvier 1852. Il y reprend ou crée avec succès divers rôles. Après les Variétés de 1857 à 1858, il retourne en 1859 à la Porte Saint-Martin puis il passe au Théâtre du Châtelet.
Sources : Vapereau, page 421.
Pierre Edmond Alexandre Hédouin
Né à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
Peintre de scènes de genre, portraits, paysages, aquarelliste, graveur, dessinateur, lithographe.
Il entre à l'Ecole des Beaux Arts de Paris en 1838, dans l'atelier de Paul Delaroche. Il étudie aussi la gravure avec Célestin Nanteuil. Il séjourne en Algérie et en Espagne. Il expose à Paris, au Salon, puis Salon des Artistes français à partir de 1844, obtenant une médaille de deuxième classe en 1848 ; une autre en 1855, pour l'Exposition Universelle ; une médaille d'honneur en 1888. Il s'adonne d'abord à la peinture, avec des tableaux de genre, inspirés de la vie agricole, et des paysages de l'Orient et de l'Espagne. Il réalise des peintures décoratives pour le Théâtre Français et le Palais Royal à Paris. Mais c'est surtout comme graveur qu'il se fait connaître, il reproduit François Boucher, David Teniers, Carle Van Loo, Jean-François Millet et Alexandre Bida. On cite aussi ses eaux-fortes, destinées à illustrer divers ouvrages, dont : une édition de Molière, les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, le Voyage Sentimental de Laurence Sterne. Promu chevalier de la Légion d'honneur en 1872.
Sources : Bénézit, 1999 pages 842-843 tome VI.
