Estimation :
1 000 € - 1 200 €
Vendu :
3 861 €
Description complète
L'enlèvement de Ganymède
Huile sur papier marouflé sur toile, mis au carreau
'THE RAPT OF GANYMEDE', OIL ON PAPER, LAID DOWN ON CANVAS, BY GABRIEL FERRIER
Provenance :
Vente de l'atelier de l'artiste ; Paris, Drouot Rive Gauche, Mes Laurin-Guilloux-Buffetaud-Tailleur, 7 mars 1980, probablement partie du n° 43 ;
Acquis lors de cette vente par Jacques Thuillier
Commentaire :
Artiste d'une immense talent et aujourd'hui injustement méconnu, Gabriel Ferrier est reçu premier à l'Ecole des Beaux-arts en 1867 et sort aussi premier avec le Prix de Rome en 1872. Il arrive à 24 ans à la Villa Medicis et complète alors l'enseignement de ses professeurs parisiens Pils et Hébert par l'immense culture classique omniprésente à Rome. En 1878, son envoi de 'Sainte Agnès Martyre' ( le lot 47 de cette vente en est une esquisse) témoigne d'un apprentissage rapide et fructueux.
De retour à Paris, il cumule tous les titres, les décorations et les postes que peut espérer un artiste à la carrière officielle. Sa palette est riche et l'influence de la peinture vénitienne coïncide avec son tempérament méridional. Il est donc particulièrement prédisposé pour affronter d'ambitieux décors plafonnants comme ceux de l'ambassade de France à Berlin (1891), celui de la Salle à Manger de l'Hôtel du Palais d'Orsay (1900), du Théâtre de Nîmes (1901) ou encore le plafond de la Salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville de Paris.
Sa carrière de portraitiste est aussi brillante mais l'admiration générale qu'il suscite lui valut les critiques des Impressionnistes et des Cubistes à l'aube de leur reconnaissance.
L'atelier de l'artiste fut dispersé plus de soixante ans après sa disparition et fit l'objet d'une vente publique à l'hôtel Drouot en 1980 lors de laquelle des marchands à l'œil affuté tel Pierre Gaubert ou des amateurs détachés des modes tel Jacques Thuillier purent acquérir de nombreuses œuvres de ce brillant artiste pour lequel un grand travail monographique reste encore à réaliser.
Cette esquisse est préparatoire à la composition de Gabriel Ferrier datée de 1874, exposée au Salon de 1877 (n° 798) et récemment présentée en vente publique (Vente anonyme ; New York, Sotheby's, 7 mai 1998, n°49, 271,8 x 180,3 cm.). Un dessin au fusain, préparatoire à cette composition est aussi passé en vente publique dernièrement (vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, 19 décembre 2008, n°50)
Il existe peu de différences entre notre esquisse et la composition définitive, l'artiste semble avoir simplement ajouté les angelots dans les nuages entourant Jupiter et Ganymède.
De retour à Paris, il cumule tous les titres, les décorations et les postes que peut espérer un artiste à la carrière officielle. Sa palette est riche et l'influence de la peinture vénitienne coïncide avec son tempérament méridional. Il est donc particulièrement prédisposé pour affronter d'ambitieux décors plafonnants comme ceux de l'ambassade de France à Berlin (1891), celui de la Salle à Manger de l'Hôtel du Palais d'Orsay (1900), du Théâtre de Nîmes (1901) ou encore le plafond de la Salle des Fêtes de l'Hôtel de Ville de Paris.
Sa carrière de portraitiste est aussi brillante mais l'admiration générale qu'il suscite lui valut les critiques des Impressionnistes et des Cubistes à l'aube de leur reconnaissance.
L'atelier de l'artiste fut dispersé plus de soixante ans après sa disparition et fit l'objet d'une vente publique à l'hôtel Drouot en 1980 lors de laquelle des marchands à l'œil affuté tel Pierre Gaubert ou des amateurs détachés des modes tel Jacques Thuillier purent acquérir de nombreuses œuvres de ce brillant artiste pour lequel un grand travail monographique reste encore à réaliser.
Cette esquisse est préparatoire à la composition de Gabriel Ferrier datée de 1874, exposée au Salon de 1877 (n° 798) et récemment présentée en vente publique (Vente anonyme ; New York, Sotheby's, 7 mai 1998, n°49, 271,8 x 180,3 cm.). Un dessin au fusain, préparatoire à cette composition est aussi passé en vente publique dernièrement (vente anonyme ; Paris, Hôtel Drouot, 19 décembre 2008, n°50)
Il existe peu de différences entre notre esquisse et la composition définitive, l'artiste semble avoir simplement ajouté les angelots dans les nuages entourant Jupiter et Ganymède.
