Châssis n° 198 042 10 003 070
Moteur n° 198 982 0000 025 en aluminium
En 1954, au Salon de New York, l'importateur de voitures de luxe et de sport européennes, Max Hoffman présente deux nouvelles Mercedes de sport : la 190 SL et la 300 SL de route. Celle-ci est une adaptation à usage routier de la 300 SL de compétition qui se caractérise par ses portes " papillon ". Quoique plus civilisée que les voitures d'usine, la 300 SL client reste une voiture pour amateurs de pilotage dans laquelle le confort a été sacrifié à l'efficacité. Notamment l'accès à bord reste difficile en raison de la hauteur des seuils de porte et cette seule particularité en limite la diffusion aux Etats-Unis, son principal marché. Mercedes-Benz en écoule quand même 1 400 exemplaires en quatre ans, mais confronté à une baisse de la demande en 1956, le constructeur cède encore aux pressions américaines et en propose une version décapotable, le Roadster, présenté à Genève en mars 1957. Sa particularité la plus visible réside dans l'adoption de portes conventionnelles grâce à une modification du châssis par ailleurs renforcé pour compenser l'élimination du toit.
Ce splendide cabriolet d'allure aussi musclée que le coupé " papillon ", s'adresse à une clientèle plus férue de grand tourisme que de performances, mais la partie mécanique déjà raffinée a encore été améliorée. Le moteur toujours alimenté par injection directe délivre 250 ch SAE et les derniers roadsters de 1962-63 recevront un bloc en aluminium et quatre freins à disque. La vitesse de pointe d'environ 230 km/h convient largement à un cabriolet grand tourisme. Une autre importante amélioration concerne l'adoption d'un nouveau train arrière, toujours du type à essieu brisé, mais dont le point d'articulation a été abaissé et qui comporte en plus un ressort compensateur horizontal. Les variations de carrossage à l'arrière sont réduites et la tenue de route en virage devient moins … surprenante ! Ces raffinements mécaniques attirent une nouvelle clientèle et les ventes du Roadster atteindront 1858 exemplaires soit 400 de plus que celles du coupé " papillon ". Grâce à ses qualités routières, à son agrément de conduite et à son style d'une rare élégance insensible au passage du temps, la 300 SL Roadster voit sa cote se renforcer constamment.
La voiture présentée est une 300 SL Roadster 1962 à bloc aluminium (matching numbers) et freins à disque dont la restauration confiée au Garage Dupertuis à Aigle (Suisse) a été facturée en mai 2005 pour un montant total de plus de CHF38,000. Le dossier très détaillé qui accompagne la voiture précise notamment les travaux mécaniques suivants (sous-traités à Duam Motor SA) : démontage complet du moteur suite (pour cause de fonctionnement insatisfaisant) et nettoyage chimique et sablage, rectification du volant moteur, honage des cylindres, réfection des pistons (gorges et segmentation, axes et arrêtoirs), traitement des pistons au molygraphite, montage et ajustage des coussinets de bielles et de paliers, réfection des bielles, équilibrage de l'ensemble vilebrequin-embrayage, réfection des passages d'huile, commande de distribution (pignon et chaine), réfection des soupapes, des sièges et des culbuteurs, remplacement du filtre à air métallique par un élément moderne, réfection du système d'injection (pompes et injecteurs) et des canalisations d'essence et d'huile, réfection de l'allumage, embrayage neuf, révision et remise en état de la commande de démarrage, révision des freins et réglage de la direction (timonerie et géométrie), installation d'un coupe-circuit, mise au point, etc. Il s'agit du meilleur modèle et de la plus aboutie des 300 SL Roadster. La peinture gris métallisé ainsi que l'intérieur cuir noir sont en superbe état. Il est très rare de trouver un roadster à bloc alu et freins à disques, accompagné en plus de son hard-top dont le propriétaire avait installé un système de stockage mobile, permettant de le poser sans effort sur la caisse.
Plus qu'une automobile, un mythe.
Cette automobile est livrée avec un titre de circulation suisse, les droits et taxes à l'importation seront à acquitter par l'acheteur dans le pays de destination
It was Max Hoffman, an importer of European luxury sports and cars, who presented two new Mercedes sports models at the 1954 New York Auto Show: the 190 SL and the 300 SL Roadster. The latter was an adaptation, for road use, of the 300 SL sports car with its distinctive 'gull-wing' doors. Although more civilized than a factory car, the 300 SL remained a car for drivers who preferred performance over comfort. In fact, access remained tricky due to the height of the doors, which limited sales in the United States, its principal market. Mercedes-Benz nonetheless sold 1,400 cars in four years but, faced with a slump in demand in 1956, again bowed to American pressure and proposed a convertible version, the Roadster, unveiled in Geneva in March 1957. The most visible feature was its conventional doors, made possible by changes to the chassis, now strengthened to compensate for the removal of the roof.
This splendid cabriolet, just as rugged in appearance as the 'gull-wing' coupé, targeted clients more interested in a grand tourer than a racing car. Even so, the refined mechanics had been further improved. The engine, still using direct injection, delivered 250bhp SAE, while the last roadsters of 1962/3 would receive an aluminium block and four disc brakes. A top speed of over 140mph was ample for cabriolet gran turismo. Another major improvement concerned the adoption of a new rear end, still of the broken-axle type but with a lowered articulation point and horizontal compensator spring. Variations to the rear body were reduced, and road-holding around bends became less… unpredictable. These mechanical refinements attracted a new clientèle, and sales of the Roadster reached 1,858 - 400 more than for the 'gull-wing' coupé. Thanks to its qualities on the road, easy driving, and timeless elegance, the popularity of the 300 SL Roadster continued to climb.
The car offered here is a 1962 300 SL Roadster with disc brakes and aluminium block (matching numbers), restored by Garage Dupertuis in Aigle (Switzerland) at a cost of over CHF38,000 in May 2005. The detailed dossier that comes with the car contains a break-down of the following mechanical work carried out (sub-contracted to Duam Motor SA): full dismantlement and cleaning of the engine suite (due to unsatisfactory performance); resurfacing of the flywheel; honing of the cylinders; repairing of pistons (grooves, segmentation, pawls); molygraphite treatment of pistons; mounting and adjusting of connecting-rod bushings and main bearings; repairing of connecting rods; balancing of crankshaft/clutch; repairing of oil passages, distribution (drive pinion and chain); repairs to valves and rocker arms; replacing of metal air-filter by a modern filter; repairs to injection system (pumps and injectors) and the oil and fuel passages; repair of ignition; new clutch; repair of starter; checking brakes and correcting the steering; installing a cut-out switch, etc.
This is the finest and the most accomplished of the 300 SL Roadsters. The metallic grey paintwork and black leather interior are in superb condition. It is rare to find a roadster with an aluminium block and disc brakes, and this one also has a hard-top with mobile storage system installed by the owner.
More than an automobile - a myth!
This car is coming with Swiss registration papers, import duties and taxes will apply to the buyer in the country of destination