-14 oct. 1956, à G. Bounoure, 1 p. in-8. Suite à l'expérience sous mescaline paru dans le livre "L'Infini Turbulent" : "Votre lettre me fait du bien. L'expérience extraordinaire, qui par moments m'a tout entier terrassé, m'a éclairé et m'éclaire encore. Je suis heureux de lire comme vous l'avez suivie et comprise. Le contraire m'aurait gêné. Car jamais peut être je ne me serais tant laissé emporter. Mais cette déception n'était pas à attendre de vous. Merci. Mais ne parlez pas de mes regards -dont je suis honteux- qui dans les autres -je le crains- ne voient pas grand chose qu'un certain indicible que je n'arrive pas à comprendre vraiment"
- S.d. [1957], à Madame Bounoure. Sur la critique des textes de Michaux, Bounoure visionnaire. "Sa critique à la NNRF qui a soulevé de grands mouvements a le signe des plus pénétrantes, qui est de s'appliquer aussi bien au livre suivant qu'à l'œuvre examinée. Impression qu'ont eu plusieurs de mes amis, en lisant précisément l'Infini Turbulent" que G.B. semble avoir deviné. J'ai hâte de le revoir tout chargé de l'électricité d'Egypte."
- 3 L.A.S. Bounoure à Michaux, notamment sur "L'Infini Tubulent", 9 p. in-8.