22 l.a.s., 1 carte postale a.s., 1 carton d'invitation avec mot a.s. et 3 poèmes a.s. en plus des 2 poèmes contenus dans les lettres (total : 5 poèmes a.s. entre 1936-1957). 47 p. in-8 ou in-4. Poète admiré par Jouve, Char ou Schéhadé, auteur notamment d'un recueil chez G.L.M. en 1937, fut entre 1930 et 1960 une figure de premier plan des milieux intellectuels d'Alexandrie, alors lieu de rencontre entre Orient cosmopolite et Occident francophone. Longue correspondance enrichie de poèmes, évoquant la poésie ("Hugo a usurpé la place des plus grands, sa nature monstrueuse a exercé une véritable dictature sur l'esprit da la nation française"), les écrits de Bounoure ("Que nous sommes loin du panégyrisme officiel. Vous rallumez le flambeau de la critique"). Soumets ses poèmes à la sagacité : "Pardonnez-moi d'user de votre clairvoyance. Il est si difficile au poète de reconnaître ses voix". Mauvaise estime de Schehadé : "très lointain dans la glue de son succès… Sa grande veine a disparu. Il écrit […] des singeries qui ne lui ressemblent pas". Sollicite l'appui pour sa demande de naturalisation. Médecin, il soigne Paulhan, Ungaretti, Fautrier ; nouvelles de Jouve, Stétié, etc. Situation détériorée du Liban ("Votre Orient n'est pas celui que j'ai connu… Peu de lueur, car l'homme y a maltraité trop d'esclaves, parce que les femmes n'y sont pas insoumises".) Joints :
- Manuscrit : article critique du "Marelles sur le parvis" de G. Bounoure : manuscrit (2 p.) et mise au net tap. (5 p.) tapuscrite.
- H. EL-KHAYEM : MAHMOUD SAÏD, portrait du peintre. S.l..n.éd., 1951. Catalogue in-4 br., E.A.S.
Bibliographie : Henri el-Kayem, Par grand vent d'est avec rafales, 1999.