149
Anaïs Nin
L.a.s. à Jean Carteret, 1938
Estimation :
600 € - 800 €
Vendu:
765 €

Détails du lot

L.a.s. à Jean Carteret, 1938

Attirée par la voyance et la numérologie, il n'est pas étonnant que leurs personnalités se soient rencontrées. 4 lettres, avec des fautes d'orthographe de l'auteur : - S.d., 3 p. in-12. Lettre ambiguë, presque amoureuse : "Comme nous sentons mes même choses, je peu te dire ce que j'ai éviter de me dire a moi-même jusqu'ici… Nous sommes tout les deux sensuels, il y a eu un courant electrique, plutôt un espèce d'orage, d'atmosphere trop charger… tout ceci fut suivit d'une immense immense tendresse, et tout l'élan sensuel a fondu dans cet amour redevenu celui de frère et sœur. Je suis tellement sur que c'est ce que tu a senti aussi. Dis-le-moi ou vient me le dire quand Hugh sera parti… J'ai senti toute l'absence de trouble quand nous nous sommes revus et que tout reste un espèce de rêve d'opium…"
- 15 fév. 1938. 1 p. in-4, papier pelure. Lettre enthousiaste sur le logement le plus original qu'Anaïs ait occupé durant son séjour à Paris : "J'ai la péniche ! J'ai offert ce que je pouvais et ils on accepté ! Tu l'aimera. Tu pourra venir écrire là… C'est le voyage continu, perpétuel, c'est l'isolement et le rhythm de l'eau, des choses mouvantes et vivante, c'est le bercement de la rëverie, c'est la musique des lumières sir l'eau. Tu seras content".
- 11 mars 1938. Pneumatique. "Jean Hugh est arrivé ce matin. On se verra certainement ensemble, et hors du monde plus tard. A toi. Anaïs".
- 23 mars 1938. 2 p. in-12. "Es-tu malade ? Si tu n'es pas bien, viens ici je te soignerai… Simon est venu. Nous avons parler de ses singes. Nous sommes devenus très amis. Tu avais raison…" Les fautes d'orthographes sont d'Anaïs.

Contacts

Eric BAILONI
Administrateur des ventes
ebailoni@artcurial.com

Ordres d’achat & enchères par téléphone

Kristina Vrzests
Tél. +33 1 42 99 20 51
bids@artcurial.com

Actions