Album cartonné rose à la bradel in-4, contenant lettres et photographies montées sur onglets ou contrecollées ; la plupart des enveloppes sont conservées. Chaque lettre témoigne de l'amitié de l'artiste pour Marcelle Oury.
- PORTRAIT photographique de Marie Laurencin devant sa bibliothèque, tenant un de ses tableaux, signé, dédicacé à Marcelle Oury.
- PORTRAIT DE MARIE LAURENCIN ET SUZANNE [servante et maîtresse de l'artiste, avant de devenir sa fille adoptive et son héritière]., légende manuscrite de l'artiste, dans la même bibliothèque que la 1re photographie, avec 4 tableaux.
- L.A.S., 17 août [1950], enveloppe. Elle est en cure, et doit se battre "contre un genre Greta Bardo qui voulait une TSF dans sa chambre", mais elle a obtenu le silence" ; elle doit se lancer "dans toutes sortes de flottes boueuses, chaudes, grasses, maigres...".
- L.A.S., 23 déc. 1950. Voyage à Saint-Benoît sur Loire avec Suzanne.
- L.A.S., 12 juill. 1951. Dîne avec Paul Rosenberg, une américaine lui a offert un stylo : "quelle lingerie ont maintenant les américaines, tout en nylon avec rubans et dentelles". Nouvelles de leur Minette chérie (un chat) qui vient visiter son atelier.
- L.A.S., 27 déc. 1951. Nouvelles de Minette qui a trouvé un monsieur qui lui a donné de la viande fraîche, a donné l'adresse de Marcelle Oury à Ventura Garcia Calderon, grand écrivain péruvien, à propos de Dufy.
- P.A.S., 16 sept. 1952. "With the love de ta Marie".
- L.A.S., 1954. "Mais lorsque la Tour Eiffel est invisible...on se dit qu'il faut partir s'ennuyer en d'autres lieux sans Tour Eiffel".
- L.A.S., 17 août 1954 : se plaint de son âge (71 ans) et des escaliers de son immeuble, sera certainement bientôt expulsée de l'immeuble.
- L.A.S. 31 sept. [août ?] 1954 : santé fragile, parle de la fille Bernheim, Paul Rosenberg, de son procès avec le Boucher qui doit l'expulser de son appartement. Et s'appeller Marie Laurencin ne sert à rien : "de la crotte aussi bien !"
- L.A.S., 1 janv. 1955 : doit déménager de chez elle, le chauffage ne fonctionne pas et doit avoir un ebouillote et un radiateur électrique.
- L.A.S., 28 déc. 1955 : remerciements pour les bonbons : "tous mangés".
- P. tapuscrite d'un article de Marcelle Oury "Marie Laurencin rêve avec Musset".