Estimation :
12 000 € - 15 000 €
Vendu:
12 751 €
Détails du lot
Portrait de jeune femme de trois quarts en buste
Plume et encre brune, crayon noir
Dans le bas, croquis au crayon noir d'un poitrail de cheval.
Au verso, fragment d'une académie d'homme à la plume et encre brune avec rehauts de gouache blanche
Provenance :
Probablement ancienne collection Coutan-Hauguet ;
Probablement vente à l'Hôtel Drouot, Paris, Me Escribe, MM Haro frères peintres-experts, partie du lot 208 comprenant trois dessins à l'encre, Léda et autres compositions, acheté par Vitta 400 francs.
Ancienne collection du baron Joseph Vitta;
puis par descendance
Expositions :
" Eugène Delacroix ", 1930, Nice, musée Jules Chéret, partie du n°41, p.16.
"Quelques précurseurs de l'art contemporain, Goya, Bonington, Géricault, Delacroix", Paris, Galerie Jacques Dubourg, 17 mai - 8 juin 1951, partie du n° 12.
Commentaire :
Il existe un portrait similaire en sens inverse, à la plume et au lavis, provenant également de la collection Coutan-Hauguet (voir G.Bazin, " Théodore Géricault ", Paris, ed. Bibliothèque des Arts, tome V, n° 1809, repr., "Etude de tête de femme", plume et lavis brun, 11,5 x 10 cm, coll. part.) ( Fig. 1.).
On peut supputer l'identité du modèle en rapprochant notre dessin d'un croquis représentant la femme de l'oncle de Théodore, Alexandrine Caruel, portant la même collerette (voir G. Bazin, " Théodore Géricault ", Paris, ed. Bibliothèque des arts, tome III, n° 724, repr.). Bruno Chenique date ce dessin des années 1814-15. Il le relie avec justesse à l'émouvant " Portrait de Laure Bro " : " Cette manière si particulière de camper le visage d'une femme à la dernière mode permet à Géricault d'alterner toute une gamme de sentiments alliant la délicatesse et la pudeur (la tête et le regard baissés) à l'extrême sensualité dégagée par la chevelure et le buste ".
Quant au verso, Bruno Chenique le rapproche d'une académie conservée au British Museum, traditionnellement daté vers 1812-13 (voir opus cité supra, T. III, p.230, n°935, repr).
Ce dessin sera inclus par M. Bruno Chenique dans son futur " Catalogue raisonné des dessins inédits de Théodore Géricault ".
Un certificat sera remis à l'acquéreur. Nous remercions Bruno Chenique pour son aide à la rédaction de cette notice.
On peut supputer l'identité du modèle en rapprochant notre dessin d'un croquis représentant la femme de l'oncle de Théodore, Alexandrine Caruel, portant la même collerette (voir G. Bazin, " Théodore Géricault ", Paris, ed. Bibliothèque des arts, tome III, n° 724, repr.). Bruno Chenique date ce dessin des années 1814-15. Il le relie avec justesse à l'émouvant " Portrait de Laure Bro " : " Cette manière si particulière de camper le visage d'une femme à la dernière mode permet à Géricault d'alterner toute une gamme de sentiments alliant la délicatesse et la pudeur (la tête et le regard baissés) à l'extrême sensualité dégagée par la chevelure et le buste ".
Quant au verso, Bruno Chenique le rapproche d'une académie conservée au British Museum, traditionnellement daté vers 1812-13 (voir opus cité supra, T. III, p.230, n°935, repr).
Ce dessin sera inclus par M. Bruno Chenique dans son futur " Catalogue raisonné des dessins inédits de Théodore Géricault ".
Un certificat sera remis à l'acquéreur. Nous remercions Bruno Chenique pour son aide à la rédaction de cette notice.
