Lettres dont une avec DESSIN ORIGINAL, 1935, à l'encre noir (vagues contre une falaise), 13,5 x 10,5 cm. C'est la seule à être écrite à l'encre, les autres le sont au crayon : " Excusez ces mots au crayons, je ne puis écrire avec une plume ", " excusez ma mauvaise écriture ".
- 11 L.A.S. et p.a.s. à Henri Donias et son épouse Elise, entre 1934-1939. Luce rend compte, de ses déplacements, en Bretagne et dans le Sud, du temps, de la vieillesse qui s'empare de lui ("Je vieillis terriblement"), et console sa " chère et vieille amie " des malheurs qui l'accable. Après demandé à repporter une invitation à dîner à accuse de la maladie de son épouse, il annonce la mort subite mais sans souffrance de son épouse. La guerre est aussi présente : " nous sommes survolés par les avions ", mais surtout leur fils Frédéric qui est mobilisé en Haute Vienne et qui attend sa liberté ; dans une autre missive, il travaille à l'Opéra et aide son père.
- 7 L.A.S. à Charles Thorndike et son épouse, entre 1936-1940. Demande à son ami d'aller chercher un Bouquet de fleurs déposé chez l'encadreur, fixe un rendez-vous à la brasserie Lip, invite ses amis à lui rendre visite, à lui écrire plus. Nouvelles de la guerre : Frédéric et Georges sont mobilisés ; "je travaille pour ne pas penser continuellement à ces tristes choses". "Je n'ai pas grand courage au boulot, enfin ça viendra peut-être. Frédéric est toujours à la défense passive, où il s'ennuie." La plupart des enveloppe conservées.
- Joints : 2 L.A.S. de Frédéric Luce : son travail à l'Opéra, rencontre avec Segonzac " qui vient d'acheter à Marseille une très grande toile de [s]on père ", etc.