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Athanase, comte de gouy d’Arsy (1785-1849). Manuscrit autographe de lettres posthumes à sa femme, née Emma Baude de La Vieuville, Pa...
Estimation :
1 000 € - 1 500 €
Vendu:
1 403 €

Détails du lot

Athanase, comte de gouy d’Arsy (1785-1849). Manuscrit autographe de lettres posthumes à sa femme, née Emma Baude de La Vieuville, Pa...

Athanase, comte de gouy d’Arsy (1785-1849). Manuscrit autographe de lettres posthumes à sa femme, née Emma Baude de La Vieuville, Paris et Marines janvier-juillet 1817 ; 45 pages in-4, reliées en un volume in-4 cuir de Russie vert, armoiries en maroquin rouge doré et encadrement de filets à froid et d’une guirlande de roses dorée sur les plats, pièce de titre de maroquin rouge sur le plat sup., doublure et gardes de moire rose avec guirlande de roses dorées, étui. Remarquable correspondance de deuil du jeune comte de Gouy d’Arsy, fils du maréchal de camp guillotiné sous la Révolution. Futur conseiller général de Seine-et-Oise, il avait épousé en 1815 la fille d’un préfet, ancien chambellan de Napoléon, et la perdit le 16 janvier 1817, en couches. Le présent manuscrit recueille le texte de lettres écrites dans le mois suivant sa mort, numérotées de 1 à 21, et de 20 autres (43 à 62), et datées du 24 avril au 13 juillet. On a intercalé la copie des dernières volontés de la défunte, et un codicille prévoyant l’éventualité d’une mort en couches (juillet 1816). Le veuf s’adresse avec ardeur à sa chère Emma, pour déplorer ses souffrances, pleurer le départ de son cercueil, confier ses sentiments mêlés à l’égard de leur fils, « malheureux gage de notre union », le chagrin éprouvé au baptême, la joie de posséder le portrait de son Emma... Citons la première lettre : « Je t’avois promis, ô mon Emma, de t’écrire frequemment, si jamais des circonstances impérieuses venaient à nous séparer momentanément !... voici l’heure d’accomplir ma promesse, maintenant qu’une séparation déchirante est venue m’isoler dans ce monde que ta belle âme a quitté ! Déjà plus de cent heures se sont écoulées depuis l’instant cruel où j’entendis ton dernier soupir !... [...] Adieu, chère Emma, adieu jusqu’au moment où l’éternité s’ouvrira devant moi, adieu ! »...

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