Jules BARBEY D’AUREVILLY. L.A.S., Paris 5 avril 1875, [à Aglaüs Bouvenne] ; 3 pages in?8 à l’encre violette, à sa devise Never More. Belle lettre à propos d’une caricature de Félicien Rops. Il refuse l’autorisation demandée… « Personne ne rend plus de justice que moi au talent très élevé de M. Rops. Personne ne le vante plus que moi et n’est plus disposé à le vanter. Mais pourquoi fait-il sur moi des caricatures, lorsque je n’en fais pas sur lui ?.. Mais pourquoi avec le rare talent qu’il a, s’abaisse-t-il jusqu’à faire des charges ?.. […] En principe, toute caricature me déplaît comme chose inférieure, basse et outrageante. L’homme est ce qu’il est et il doit rester tel. Lamartine avait raison, quand il refusait l’autorisation que vous me demandez & que je vous refuse. Il y a des gens que ces grimaces ne blessent pas. Il y en a même qu’elles ravissent. Mais moi, je ne suis ni cabotin ni homme politique, et je ne veux pas de publicité à tout prix ; je ne veux pas de publicité grotesque. On ne peut pas toujours dans la vie empêcher ce qui fait souffrir, mais je ne souffre pas ce que je puis empêcher »…