Signée en bas à droite
A Alger lors de son premier voyage en Afrique du Nord en 1872,
l'Algérie a captivé l'imagination de Frederick Arthur Bridgman, et
est devenue sa destination favorite. Pendant les années 1880,
sa femme et sa fille habitent avec lui à l'hôtel de l'Orient dans le quartier supérieur de Mustapha et il loue un guide, Belkassem, qui lui permet de visiter les résidences privées dans lesquelles il pourrait voir et peindre la vie de tous les jopurs. Depuis l'Algérie il écrivit chez lui : "Ici nous avons tous les avantages de la civilisation avec assez d'images à peindre pour une personne."
Les sujets abordés par Bridgman bien qu'emprunts de la lumière et des couleurs d'Orient, ne sont jamais dépourvus de son style académique qu'il a acquis dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Notre oeuvre est un exemple parfait de sa meilleure période ; elle nous dépeint une partie de jacquet, pendant les heures de grande chaleur à la terrasse d'un café, certainement à Alger.
Une exposition new-yorkaise a lieu à l'American Art Gallery en 1881. Il publie dans l'Harper's Monthly Magazine en 1888 le récit de ses voyages.
MUSEES : Metropolitan Museum of Art, Detroit Institute of Arts, Museum of Fine Arts de Boston, Nantes
Collection privée