citroËn
type 8 a “Moteur Flottant’’ - berline - 1933
n° De Série : 818.537
puiSSAnCe FiSCALe : 8 cv
MOTeur SuSpenDu : 4 cylindres en ligne, de 1.425 cm3 –
alésage course : 68 x 100 mm
SOupApeS : latérales commandées par un arbre à cames latéral
ALLuMAge : par bobine et distributeur
ALiMenTATiOn : par un carburateur Solex vertical simple corps
BOîTe De ViTeSSe : manuelle à 3 rapports + M.A
FreinS : à tambours sur les quatre roues, à commande mécanique
COnDuiTe : à gauche- direction à boîtier à vis globique et secteur
rOueS : en tôle emboutie à voile plein
pneuS : Michelin 165 x 400
CArrOSSerie : Berline, 4 portes, 4 places, couleur : noire, flancs
beige. Sellerie : sièges et garnitures en drap beige (d’origine).
C’est au Salon de l’Automobile de paris 1932 qu’André Citroën présenta les
8, 10 et 15, destinées à prendre le relais des C.4 et C.6. en ce qui concerne
la 8, le moteur était de même technique que celui de la C.4. Celui de la
C.4 g, la dernière de 1932, avait un moteur “suspendu’’, mais ces nouvelles
Citroën innovaient avec le “moteur flottant’’, c’est à dire reposant sur
silent-blocs. Les châssis devenaient tubulaires, avec une semelle rapportée,
soudée aux longerons en augmentait la rigidité. Les carrosseries, dernière
évolution des « tout acier » avant les « monocoques » de la Traction Avant,
étaient constituées de 4 éléments soudés : l’auvent, les 2 panneaux latéraux
et le panneau arrière. pour la 1ère fois les chevrons Citroën ornaient les
calandres. De 1932 à 1934, 28.125 exemplaires de “8’’ furent construites.
Ce modèle, « petite rosalie iV » qui connu un grand succés, parcourut, exploit
sans précédent, 300.000 km. sur l’Autodrome de Montlhéry, à plus de 93 km/h
de moyenne. André Citroën la pilota lui-même pour le dernier tour d’honneur,
lui, réputé ne pas aimer conduire ! Faisant partie de la collection d’un amateur
connu, elle est entrée, tournante, au Musée Automobile de normandie.Carte grise