Mathis
type gM - torpédo - 1925
n° De Série : 120 661
puiSSAnCe FiSCALe : 10 cv
MOTeur : 4 cylindres en ligne de 1616 cm3 – alésage/course : 70 x 105 mm
SOupApeS : latérales, commandées par un arbre à cames central
ALLuMAge : par magnéto
BOîTe De ViTeSSeS : manuelle à 4 rapports + MA
FreinS : hydrauliques à tambours sur les 4 roues
COnDuiTe : à droite – Direction : boîtier
rOueS : en tôle à voile ajouré
pneuS : Dunlop 12 x 45
SuSpenSiOn : sur ressorts semi-elliptiques transversaux à l’avant
et à l’arrière
CArrOSSerie : torpédo – 4 portes – 4 places de couleur vert d’eau.
intérieur : moleskine noire d’origine
emile Mathis était installé à Strasbourg depuis 1898 et vendait quelques
prototypes notamment la Hermès conçue par ettore Bugatti avec lequel
il se fâcha. il devient alors vendeur de De Dietrich, panhard et Levassor,
rochet Schneider, et agent général pour l’europe centrale de Fiat et de
Minerva. en 1910 la première voiture de sa conception la Mathis apparut,
et la production s’accrut jusqu’au moment de la reprise des usines par
Ford en 1935. Vers 1923 Mathis apparaissait au 4ème rang de la production
française après Citroën, renault et peugeot.
Le type gM était pourvu d’un différentiel, du graissage sans pression, frein
avec servofrein et était vendu pour atteindre les 80 km/h, ou rouler régulièrement
à 55 km/h de moyenne avec une consommation inférieure à 10
litres. une gM entre les mains de 6 pilotes se relayant, réalisa un record
d’endurance supervisée par l’Automobile Club de France en parcourrant
30.000 km en 30 jours, soit 1000 kms par jour de paris à Strasbourg et
retour, roulant 18 heures environ par jour, en septembre et octobre 1925.
La gM présentée est un élégant torpédo à deux pare-brise avec radiateur
en coupe vent, très conforme à sa configuration d’origine, acheté dans la
région d’Auxerre au propriétaire depuis 1955 et le précédent depuis 1938.
Le moteur n’est pas bloqué et les compressions sont satisfaisantes.
Carte grise française.
7 / 10 000 e