7 mars 1958. 1 feuillet recto verso [209x172], encre noire, [légères pliures]. Lettre adressée à Franck Elgar au sujet d'un voyage remis à plus tard pour le visiter: "(...) mais des contrariétés, des peines m'empêchent de faire ce voyage si bien que mon horizon restant muet, je ne vais plus tarder à écrire combien votre dernière lettre m'a touchée, m'a émue. Nous nous enveloppons trop de silence, nous demandons sans doute trop à notre pensée d'exister pour nous à l'égard de nos amis chers. Notre époque nous glace extérieurement, fait de notre parole un bouquet de brumes... (sic) Je ne vous oublie pas (...). Ici je trouve parmi les plâtres et les poussières de ce monde qui s'écroule au moins une [?] d'air où je me sens moins oppressé moins traqué qu'à Paris." Il parle de sa soeur très malade, il doit s'occuper d'elle particulièrement "c'est un crève-coeur continuel pour moi (...)" il lui demande de lui envoyer son dernier ouvrage sur Picasso.