LUCIEN PISSARRO (1863-1944) peintre et graveur. 3 L.A.S., 1892 et 1917, à Maximilien Luce ; 4 pages in-4 ou in-8 (fente à un pli). Éragny 5 mars 1892. Il envoie Un jardin à Éragny à Cluzel, et parle de l’accrochage de ses autres toiles. « Vous recevrez aussi le dessin que j’ai fait pour la Plume. Il représente la Misère ployant sous le poids du capital, l’idée n’est pas fameuse, mais j’ai eu beau me creuser la cervelle je n’ai rien pu trouver de mieux »… 11 novembre 1892, Luce pourra aller à Saint-Mandé toucher ce qui lui est dû : « Je vous remettrai la lettre que Mr Bataille m’a remise pour que vous alliez toucher – et vous donnerai quelques indications sur l’attitude que vous devez prendre pour ne pas que les Mariotte se doutent que Mr Bataille leur a déguisé la vérité »… Salisbury 12 février 1917 : « Nous sommes en train de former ici un groupe d’artistes à tendances impressionnistes et néo-impressionnistes je veux dire dont les membres sont plus ou moins sous l’influence de ces deux mouvements » ; en vue d’une exposition à la galerie Goupil à Londres, ils demandent l’appui et l’adhésion de Luce, Théo et Signac… Il compatit à ses émotions lors du « terrible accident dont notre pauvre Verhaeren a été la victime »…