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1936 Bugatti 57 Galibier
1936 Bugatti 57 Galibier
Estimation :
250 000 € - 300 000 €
Vendu:
306 344 €

Détails du lot


Carte grise française
Châssis n° 57363
Moteur n° 57331/234
Boîte de vitesses n°251

- Historique clair, même famille depuis 2006
- Restauration ancienne de grande qualité
- Superbe carrosserie usine 2ème série

Présentée en 1933 et dotée d'un brillant moteur 8 cylindres 3,3 litres double arbre, la Bugatti Type 57 était une des meilleures machines de Grand Tourisme du marché. Avec cette carrosserie qui offre quatre places derrière quatre portes sans montant central, la 57 " familiale " prend l'appellation Galibier.
L'exemplaire que nous présentons a un historique plutôt clair. Soulignons pour l'histoire que cette voiture est déjà passée à trois reprises sous le marteau de Maitre Poulain. Notre 57 porte le numéro de série 57.363, frappé sur sa plaque de constructeur. Elle avait été vendue neuve à Mr. Bouchon en janvier 1936. (réf. : Bugatti Magnum, p. 551), et aurait notamment appartenu ensuite à l'Ambassade de Suède à Paris. Elle était sortie d'usine équipée du moteur n° 251, mais en 1964 elle était déjà animée par le moteur n° 234, provenant d'une Atalante et qu'elle possède encore à ce jour. Sa carrosserie, d'origine, est dite "carrosserie d'usine", et porte la plaque "Carrosserie Bugatti" un temps perdue puis retrouvée. Elle deviendra dans les années 60, la propriété d'un collectionneur alsacien qui la conservera jusqu'en 1977. Elle serait devenue alors la propriété d'un historien de la marque qui la cède en 1979. Elle fut aussi la propriété de Jean-Michel Cérède, expert renommé, avant qu'elle ne soit ensuite confiée à l'Étude Poulain & Le Fur pour être présentée lors de la Semaine Internationale Automobile du Palais des Congrès à la Vente aux Enchères du 14 décembre 1987. C'est à cette occasion que le précédent propriétaire en fera l'acquisition. Elle était alors en bon état de fonctionnement, normalement entretenue, telle qu'elle était depuis les années cinquante. De 1987 à 1991, ce dernier va entreprendre une restauration complète avec le souci de respecter la configuration d'origine. Un dossier de factures témoigne d'ailleurs de l'importance des travaux réalisés à l'époque. Roulant régulièrement par la suite elle ne changera de mains qu'en 2006 lors de la vente aux enchères Artcurial du 12 juin entrant dans la famille dans laquelle elle se trouve encore aujourd'hui. Roulant régulièrement ces 15 dernières années, elle a fait l'objet d'un suivi mécanique sérieux, effectué notamment par Raphaël Rondoni de Ventoux Moteurs Ingénierie avec en 2018, plus de 23 000 € de travaux portant notamment sur le système hydraulique de freinage, la distribution ainsi que l'embrayage. Une expertise réalisée en février 2021 confirme la qualité de présentation et de fonctionnement de cette Bugatti dont la restauration réalisée il y a aujourd'hui 30 ans était de grande qualité. Il est rare de rencontrer des voitures de cette époque conjuguant authenticité, historique clair et entretien sérieux, notre 57 Galibier 2ème série est donc un exemplaire de choix pour profiter des raffinements inégalables de la marque Bugatti.



French title
Chassis n° 57363
Engine n° 57331/234
Gearbox n°251

- Transparent history, same family since 2006
- Period, high-quality restoration
- Superb factory body, 2nd series

Introduced in 1933 and equipped with a brilliant 8-cylinder 3.3-litre twin-cam engine, the Bugatti Type 57 was one of the best Grand Touring automobiles on the market. Presented in this four-door, four-seater form without central pillar, the "family" 57 was called Galibier.
The example on offer comes with transparent history, and it is notable that this car has come under Maitre Poulain's hammer three times before. Our 57 has the series number 57.363 stamped on the constructor's plaque. The car sold new to Mr Bouchon in January 1936 (réf.: Bugatti Magnum, p. 551), and is then thought to have belonged to the Swedish Embassy in Paris. Our Galibier left the factory with engine no. 251 but by 1964 was equipped with engine no. 234, taken from an Atalante, which it still has today. The coachwork is original, known as a "factory body" and has its plaque "Carrosserie Bugatti" (discovered after being lost for a while). During the 1960s, the car belonged to a collector from Alsace who kept it until 1977. It was then acquired by a marque historian who sold it in 1979. The car was also owned by the renowned expert Jean-Michel Cérède, before being entrusted to Poulain & Le Fur to be auctioned during the International Automobile Week at the Palais des Congrès in Paris on 14 December 1987. This was where the previous owner bought the car, then in good working condition, as it had been since the 1950s. Between 1987 and 1991, he undertook a full restoration, respecting the Bugatti's original configuration. A file of invoices documents the extent of the work carried out in period. Used regularly after that, the car didn't change hands again until 2006, when it came under the hammer at Artcurial's sale on June 12, to be acquired by the family it belongs to today. Driven regularly during the last 15 years, it has been the subject of serious mechanical maintenance, carried out mainly by Raphaël Rondoni of Ventoux Moteurs Ingénierie. In 2018, more than 23 000€ was spent on work to the hydraulic brakes, distribution and clutch. An inspection carried out in February 2021 confirms the quality of presentation and running condition of this Bugatti, which was restored to a high standard some 30 years ago. It is rare to come across cars from this era that combine authenticity and transparent history with such a serious record of maintenance, making our 57 Galibier 2nd series a special example in which to enjoy the unrivalled finesse of the Bugatti marque.

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Administrateur des ventes
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motorcars@artcurial.com

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